Kenya : passer au « vert » dans la perspective des transports publics | Actualités Afrique

Au Kenya, les transports publics sont sur le point d’opérer un changement écologique. Roam, une entreprise du secteur, a dévoilé mercredi le premier bus électrique du pays à Nairobi. porteurs de projet. Un changement de perspective dans un pays connu pour les « Matat », des bus très polluants. Ce bus a une vitesse maximale de 70 kilomètres par heure et une autonomie de 360 ​​kilomètres. La capitale du Kenya ne possède qu’une seule borne de recharge. Il ne suffit pas de décourager les initiateurs. « L’essentiel est qu’il s’agit d’un bus électrique et c’est le premier bus de transport public électrique au Kenya que nous avons conçu depuis l’année dernière et produit avec un partenaire mondial », explique Dennis Wakaba, coordinateur du projet Roam. Le secteur des transports représente 12% de l’empreinte carbone du Kenya, mais ce chiffre monte à 45% à Nairobi, selon les chiffres du gouvernement. Le projet veut changer la donne et se débarrasser des bus traditionnels matat, très polluants. « Pendant longtemps, Nairobi a été connue comme la ville verte sous le soleil. Cette gloire s’est estompée, mais nous voulons ramener cette lumière car Nairobi est considérée comme un leader de l’innovation et nous voyons Nairobi comme un point lumineux. point de départ et en tant que centre d’innovation pour la mise en œuvre de ces bus », explique le coordinateur du projet Roam. Sur les 77 places de ce bus, plusieurs sont réservées aux personnes à mobilité réduite. Perspective de participation à la mobilité inclusive. « Nous recherchons donc un bus très inclusif, c’est-à-dire pouvant accueillir des personnes en fauteuil roulant, des personnes âgées… Nous avons donc la priorité dans ce bus », annonce Dennis Wakaba, coordinateur du projet Roam. L’entreprise kényane et suédoise à l’origine du bus n’est pas sans ambition. Elle entend concurrencer les tarifs pratiqués par les concurrents. Non seulement cela, l’évolution de sa flotte est également sur ses tablettes. « A cet effet, nous prévoyons d’acheter 100 unités dans les 20 Le 23, nous avons ensuite lancé le processus de conception d’un bus plus petit pour le compléter.  » dit Denis Wakaba. Le défi quand on estime que moins de 500 voitures sur 3,5 millions sont des voitures électriques, malgré la facilité d’achat.