Offre réduite ou prix plus élevés ? Face au regain d’énergie, Auvergne Rhône-Alpes a décidé

La pilule de la hausse des prix de l’énergie coûte partout en France, et aussi dans les Régions, aux collectivités organisatrices de la mobilité. Principalement parce qu’il s’ajoute à la hausse de 8 % du tarif du péage qui s’appliquera à partir de 2024.

« Exerçant les compétences du transport ferroviaire, interurbain et scolaire, les Régions assurent chaque jour les transports en commun de 13 millions de voyageurs, notamment dans les TER et l’Île-de-France », rappelle une récente communication des Régions françaises. .

« Elle est particulièrement préoccupée par l’augmentation des coûts de l’énergie transmise par la SNCF, puisque l’électricité est devenue spéculative depuis le début de la guerre en Ukraine », la collectivité s’inquiète « que dans certains cas, les prévisions d’augmentation des coûts pour les Régions seraient dépassées ». Les dépenses effectivement couvertes par la SNCF, la crise du covid et la situation géopolitique actuelle remettant en cause des équilibres budgétaires déjà tendus ».

Le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a lui-même estimé que le surcoût de la facture d’électricité pourrait être compris entre 1 600 et 1 700 millions d’euros en 2023, dont la moitié serait directement liée à la circulation des trains dans la région.

Alors que faire, à l’heure où les Accords de Paris obligent en effet l’État et les collectivités locales à accélérer la mobilité décarbonée, soutenue par l’émergence des Zones à Faibles Emissions (ZFE) ?