Pourquoi le transport en commun n’est-il pas un service essentiel à Lévis?

Contrairement à leurs collègues de Québec et de Montréal, les chauffeurs de la Société de transport de Lévis (STLévis) ne sont pas tenus de fournir les services essentiels en cas de grève, que ce soit à titre d’employeur ou de client qu’ils desservent. La raison? Le conflit de travail à ST Lévis, peu importe sa durée, ne présente aucun « danger réel » pour la santé ou la sécurité publique.

La grève de 24 heures vécue lundi par les chauffeurs de la STLévis a entraîné l’annulation de toutes les lignes d’autobus sur la Plage Sud. Seuls les services liés au transport adapté et ceux impartis à Autocars des Chutes ont été maintenus.

S’il n’en tenait qu’à la STLévis, ses chauffeurs seraient assujettis à l’obligation de maintenir les services essentiels en cas de grève. Selon la compagnie de transport, une coupure du service d’autobus inciterait jusqu’à 3 000 usagers à prendre leur voiture pour circuler sur les ponts qui séparent Québec et Lévis.

Les chauffeurs de ST Lévis étaient en grève lundi.

Cet ajout de véhicules sur le réseau routier, plaide la STLévis, entraînerait une telle congestion sur les routes qui traversent Lévis d’est en ouest qu’il gênerait la circulation des véhicules d’urgence aux heures de pointe. En d’autres termes, la santé ou la sécurité publique serait mise en danger en cas de grève.