Reportage : Une journée de mobilité douce au Festival Lollapalooza avec SEAT

A l’occasion du festival Lollapalooza, qui s’est déroulé les 16 et 17 juillet à l’Hippodrome de ParisLongchamp, SEAT a convié quelques influenceurs pour un essai routier axé sur la gamme mobilité douce du constructeur avec, au programme, un déplacement au festival en scooter. ou trottinette électrique. Nous y étions, et nous vous le disons.

Samedi matin, 10h30. La réunion se tient à l’hôtel Bachaumont au centre de Paris, à quelques pas de Châtelet. Un soleil brûlant est également présent. Une poignée de jeunes influenceurs lifestyle sont invités par SEAT pour une journée « musique et douce mobilité » avec, au programme, tester les produits électriques du constructeur espagnol. Plus tard dans l’après-midi, le festival parisien et urbain Lollapalooza débutera à l’Hippodrome Paris Longchamp, avec David Guetta et Imagine Dragons en tête d’affiche pour cette première journée.

Juste le temps de boire un café ça commence la route, direction le 16e arrondissement de Paris. Certains optent pour une trottinette électrique SEAT MÓ 125 tandis que d’autres voyagent sur une trottinette électrique SEAT MÓ 65. C’est le cas de Loïc, 29 ans, à Paris depuis 2015 : « C’est la première fois que j’essaye une trottinette électrique, alors J’ai fait. J’avais un peu d’appréhension. Et en fait, c’est super stable. La vitesse est limitée à 20 km/h donc, pour un débutant, c’est super parce que ça ne va pas trop vite. Les jeunes vont à l’ouest de Paris en passant à travers les lieux les plus touristiques de la ville : les quais de Seine, les Invalides ou la Tour Eiffel. Loïc : « On a fait la route, la piste cyclable, les pavés : on se rend compte que les pistes cyclables sont toujours très agréables à parcourir en scooter ».

Sur la route. Gwen, 28 ans, avait déjà essayé le scooter SEAT MÓ 25 en octobre dernier. Elle compare : « C’est vraiment différent : c’est beaucoup plus stable et en plus des freins mécaniques, ça a un frein électrique un peu comme sur un vélo ou un scooter. C’est plus naturel de rouler comme ça. » Elle poursuit : « Le toit est encore plus épais. Comme il est plus lourd, on se sent encore mieux ancré à la route. » La trottinette, comme la trottinette électrique, fait partie des solutions de mobilité douce apportées par l’offre SEAT MOVE lancée en septembre 2021, et qui permet via un abonnement mensuel de combiner 3 modes de transport : le scooter, le scooter électrique et une voiture.

Pour ceux qui le souhaitent, il est également possible d’acheter individuellement les deux modèles de scooter électrique SEAT MÓ 25 et SEAT MÓ 65 ainsi que le scooter électrique SEAT MÓ 125 qui est également disponible en location mensuelle.

Ces solutions de mobilité sont destinées à un usage quotidien en milieu urbain. Pour Gwen, la SEAT MÓ 65 peut aussi devenir son moyen de transport numéro 1 : « Je voyais la SEAT MÓ 25 comme un complément aux autres modes de transport en commun. Mais elle peut complètement remplacer tous les modes de transport. Nous avons plus de confort et de sécurité et donc on peut voyager plus. Et comme l’autonomie a triplé par rapport à l’ancien modèle, c’est amusant de l’utiliser pour aller et venir au travail. Il peut facilement remplacer le bus ou le métro. »

2 millions de Français ont déjà dit oui. Si le scooter en ville devient la véritable star (en 2021, 2 millions de Français se déplaceront en scooter), le scooter sera toujours plus rapide pour parcourir de plus longues distances. François, 32 ans, roule habituellement sur une moto 125 « custom ». Il est donc habitué à manier deux roues. « En terme de fluidité et de maniabilité, en cinq secondes on se sent à l’aise sur ce scooter. Alors qu’en moto, on a un temps d’adaptation plus long. Même l’accélération est incroyable : au feu rouge, si j’appuie fort, personne ne peut suivre Elle a un plus gros démarrage que ma moto 125 », s’étonne presque le jeune homme.

« C’est générationnel : avec le temps, les conducteurs s’habitueront aux scooters silencieux. »

La machine dispose de trois modes – éco, ville et sport – pour s’adapter à différents types de conducteurs et ne fait pas de bruit. Un aspect qui déstabilise un peu François. « Je suis une Harley de la vieille école. Et je roule avec du bruit : par exemple, je mets l’accélérateur pour que les gens puissent m’entendre et pour me rendre visible des autres usagers de la route, par exemple quand je dois dépasser. » Et voilà , personne ne m’entend. C’est clairement plus agréable pour les piétons et les cyclistes, mais c’est une différence de conduite, j’ai trouvé. Pour cet ancien directeur commercial dans le secteur de la santé, les conducteurs vont s’habituer à rouler sans mécanique roulante. un ami qui développe sa première moto électrique et maintenant je le comprends mieux. Déjà parce que les thermiques sont condamnés à un avenir incertain, mais aussi parce que les capacités sont comparables : ça avance très bien, le principe est fou et il parait qu’ils peuvent être plus puissants que les thermiques. C’est générationnel : avec le temps les conducteurs s’habitueront aux scooters silencieux. Nos motos et scooters thermiques, nous pouvons toujours les sortir de temps en temps pour des usages plus rares. »

La nouvelle génération valide le changement. C’est officiel pour la plupart des influenceurs présents aujourd’hui : trottinettes et trottinettes sont validées. Mais que pensent les jeunes festivaliers de Lollapalooza de la mobilité urbaine ? Vérification sur place : Constantin, 29 ans, répond le premier au micro. « La mobilité est un terme qui revient beaucoup quand on se plaint, pour dire qu’il y a des travaux sur la route, qu’il y a trop de monde dans les transports, que les usages sont parfois dangereux, etc. ». Mais il a la solution : « Il faut développer la mobilité douce, mais il faut une législation claire autour car beaucoup de gens ne respectent pas les règles. De nombreux usagers, qui n’ont pas le code ni le permis de conduire, se déplacent en scooter et à vélo en ville, et c’est dangereux. Mais s’il y a un vrai cadre avec les règles, ça pourrait faire baisser les tensions. » Même son de cloche du côté de Justine, qui vient de Bretagne : « J’ai été surprise de voir le comportement des jeunes en scooter à Paris. Ils doivent être munis d’une sonnette comme les vélos. En effet, c’est déjà le cas avec l’opérateur Dott, notamment.

En finir avec la mobilité à deux vitesses. Félicia, originaire de Pau, est venue spécialement pour la fête. Elle précise : « Il faut garder à l’esprit la différence entre les grandes villes et la province. A Paris, Lyon ou Marseille par exemple, il est normal de miser sur le développement des transports en commun et des mobilités douces. Mais pour d’autres villes la voiture reste indispensable, il faut donc développer le covoiturage. La jeune femme souhaiterait aussi que les villes « moyennes » fassent davantage pour favoriser une autre forme de mobilité : « Aider à 10 minutes du centre de Pau et faire tout à pied. » Nous sommes une génération paresseuse où nous prenons notre voiture même pour faire deux kilomètres. J’essaie de changer mon comportement, pour moi et pour les générations futures. Mais à Pau, nous n’avons pas de scooters. Ni à Bayonne ni à Biarritz d’ailleurs. Il n’y a pas de vélib. On va développer des alternatives à la voiture, mais pour l’instant, c’est encore faible. »

L’amie de Félicia, Daniella, avoue qu’en ville, elle multiplie les moyens de transport (vélo, scooter, métro et VTC). « La trottinette c’est vraiment fun et pratique à la fois. Et le vélo électrique c’est fun. Et l’avantage du vélo c’est qu’il permet d’aller encore plus vite que le métro ou le bus. ‘ouvert’. Lorsque les températures approchent les 40 degrés, le petit vent de face en vélo ou scooter fait clairement partie des petits plaisirs. Et c’est ainsi que la journée se termine, avec une dernière salve d’applaudissements donnée par le coucher du soleil sur Lollapalooza. Demain, les batteries, comme les festivaliers, auront le temps de faire le plein.