Transport La loi mobilité prive la ville de Senlis de nombreuses subventions

L’effet papillon… Bénabar en a fait une chanson. Mais je ne sais pas si la commune de Senlis est adepte de cet effet papillon, qui, rappelons-le, se réalise à travers un enchaînement d’événements qui se succèdent et dont le précédent influence le suivant. Le refus de certaines communes membres de la Communauté de communes Senlis Sud Oise (CCSSO) de valider le transfert de la compétence « mobilité » de la ville à la structure intercommunale a des conséquences fâcheuses pour les finances de la ville royale.

La ville de Senlis – qui dispose notamment d’un service de bus gratuit – est l’Autorité organisatrice de la mobilité (AOM) depuis septembre 2000. Cependant, la mise en place de la loi LOM (Loi d’Orientation Mobilité) ne permet pas à la ville de le rester. De fait, la loi LOM fait des intercommunales les seules autorités organisatrices de la mobilité… Le refus de certaines communes du CCSSO de déléguer cette compétence a fait de la région Hauts de France l’AOM sur le territoire de Senlis.