« Certains croient qu’ils sont au Vatican, mais ils sont bien Escobar ! », s’amuse Beto Ramil, le jeune maire ouvrier de cette grande ville. Situé à 50 kilomètres au nord de Buenos Aires, Escobar abrite les moins de 60 propriétés privées, dont la plupart ont été construits récemment.
Cependant, certains de leurs résidents hésitent à payer les taxes municipales au motif qu’ils paient déjà des services privés pour assurer leur sécurité, la collecte des ordures, l’entretien de leurs chemins et lacs artificiels, etc. « Mais à tout moment, ils peuvent utiliser notre hôpital public », précise le maire.
La comparaison avec la Cité du Vatican s’arrête là. 60 parcs résidentiels sont fermés à la circulation qu’Escobar couvre près d’un tiers de son territoire – 90 kilomètres de 277. Des zones réservées aux non-résidents, donc. On y croit moins à Rome qu’à Gaza.
Barbelés et check-points
Le fort développement de ces zones restreintes, appelées « États » en Argentine, fait partie du rêve des classes riches et moyennes, qui y ont fui en grand nombre lors de l’épidémie de Covid-19. Mais c’est aussi leur sentiment d’insécurité (les histoires horribles sont fréquentes en Argentine et largement médiatisées) qui les a poussés à fuir derrière les barbelés et les postes de contrôle. Sur le même sujet : Niortais : les étudiants voyagent debout en bus, Tanlib évoque « l’équation compliquée ». Leurs enfants fréquentent des écoles privées situées dans ces zones. Attendez question, ils sont tous bilingues.
L’essor de tels parcs confronte les élus des grandes villes d’Argentine, toutes concernées par ce phénomène, qui ont de nombreux problèmes : l’encombrement du réseau de transport, l’incertitude juridique quant à la responsabilité en cas d’accident, etc.
Escobar est situé entre le fleuve Paraná et l’autoroute qui relie Buenos Aires et Rosario. Cette situation stratégique dans un espace naturel plus ou moins protégé en a fait une cible de choix pour les promoteurs immobiliers : la commune détient un record national du nombre de permis de construire pour les parties fermées de maisons particulières.
« Le seul projet immobilier de Puertos Escobar, qui sera bientôt achevé, comprend six nouvelles propriétés situées sur 1 400 hectares de marais, dont 400 hectares ont été convertis en lacs artificiels. Son sponsor [le groupe Consultatio, ndlr] a complètement changé l’environnement de la zone. Vu d’hélicoptère, c’est impressionnant, prouve le maire. A Puertos Escobar, le réseau de transports en commun est inexistant, la voiture est reine. En général il y en a trois dans chaque famille. »
Embouteillages quotidiens
Afin de fermer les entrées de ces zones, qui sont gardées par des agents armés qui vérifient les pièces d’identité du conducteur, où sont faites des files de voitures qui ralentissent la circulation sur les routes autour de la communauté, la municipalité oblige leurs propriétaires à s’établir. zone d’attente à proximité. Un autre défi est la congestion quotidienne du trafic sur le réseau autoroutier. Le maire a demandé à un exploitant privé d’autoroute de construire une autre intersection.
De plus, « il y a une clarté juridique sur le partage des responsabilités lorsqu’un accident survient dans les parties communes de ces maisons privées », admet le chargé de communication d’Escobar, Juan Pablo Casas, citant des cas de noyade et une ambulance restreinte. Ceci pourrez vous intéresser : Transports : la grève en dernier recours. circuler. Après le premier, la ville a demandé à un groupe de propriétaires d’installer des panneaux d’avertissement de danger autour des bols.
Pas de droit de préemption
La superficie de la ville de transport est réduite en raison de la nature de ces zones, qui sont conçues pour vivre sans le monde. Le maire, Beto Ramil, nie toute responsabilité dans l’autorisation de leur création, affirmant que c’est son successeur qui a vendu le terrain. Sur le même sujet : UTILISATION : Utilisez les transports en commun si nécessaire !. « De plus, a-t-il dit, la municipalité n’est pas disposée à les restituer, car les propriétaires actuels n’en veulent pas. Et le droit de refus avant la fin est pratiquement vide.
En attendant, le même lieu de murs pointus se produit, tous les jours, dans le quartier de Córdoba, Mendoza, Mar del Plata ou Rosario.
Cadre juridique des lotissements privés
De nombreuses maisons privées fermées à la circulation en Argentine ont des barrières à l’entrée similaires. Leur cadre juridique est celui de la copropriété directe telle que définie par le code civil.
« Le débat sur les répercussions sociales des zones exclusives devra avoir lieu »
Beto Ramil, maire par intérim d’Escobar
La présence d’espaces fermés signifie que la ville cesse d’être un lieu de rencontre ouvert. Cela nous oblige à favoriser les échanges sociaux, à travers des événements sportifs ou des activités de tri des déchets auxquels participent toutes les écoles communales. Le phénomène de ces quartiers spéciaux a pris une telle ampleur en Argentine qu’il faudra débattre de leurs effets sur la société. Escobar, ils se trouvent dans une zone naturelle spéciale, face au fleuve Paraná. Cela fait de notre municipalité une destination touristique non traditionnelle. Certaines maisons du quartier de Puertos Escobar se louent mensuellement pour 10 000 $. »
Qui dirige le cartel de Medellin aujourd’hui ?
José Gonzalo Rodriguez Gacha.
Qui contrôle le trafic de drogue en Colombie ? Acteurs de la guerre contre la drogue La guerre contre les narcotrafiquants est menée principalement par les autorités colombiennes (police, justice), encouragées et soutenues par le Département d’État américain.
Qui dirige le cartel de Pablo Escobar ?
Pablo Emilio Escobar Gaviria (1er décembre 1949, Rionegro, Antioquia, Colombie – 2 décembre 1993, Medellín, Colombie) était un trafiquant colombien de cocaïne. En tant que chef du cartel de Medellín, il était l’un des journalistes de la drogue les plus influents des années 1980.
Qui est le chef du cartel ?
Cet album a été créé par les frères Rodriguez Orejuela : Miguel et Gilberto, et José Santacruz Londoño alias « Chepe » dans les années 1970. Ils ont pris leur indépendance vis-à-vis de Pablo Escobar et du cartel de Medellin dans les années 1980 lorsque Hélmer Herrera alias « Pacho a rejoint le cartel en tant que partenaire.
Pourquoi le fils de Pablo Escobar a changé de nom ?
Né en 1977, ce serait un euphémisme de dire que Juan Pablo Escobar a eu une vie intéressante. Le fils de Pablo Escobar, le célèbre trafiquant de cocaïne colombien, a dû changer de nom à la mort de son fils en 1993 pour assurer sa survie.
Qui est slime dans les narcos ?
Qu’est-ce qui est devenu le fils de Pablo Escobar ?
Sebastián Marroquín est diplômé de l’université avec un diplôme en architecture. Il vit à Palermo Soho, une banlieue de Buenos Aires avec sa femme et son fils, et travaille comme architecte.
Qui est Tata pour Pablo Escobar ?
María Isabel Santos, la femme de Pablo Escobar, se souvient de sa vie auprès de l’un des plus grands trafiquants de drogue. On l’appelait « Papa ». Elle était la seule à avoir passé 25 ans à fuir l’Argentine après la mort de son mari.
Qui est le nouveau Pablo Escobar ?
Bogota – Le plus grand trafiquant de drogue de Colombie, « Otoniel », le chef du Clan del Golfo, a été extradé mercredi vers les Etats-Unis où il a été inculpé par un tribunal de New York, a annoncé avec succès le président colombien Ivan Duque.
Qui est le père de Pablo Escobar ? Une vie privée. Au début des années 1970, Escobar a rencontré Maria Victoria Henao, connue sous le nom de « Tata », la sœur cadette d’un de ses complices, alors qu’elle était encore adolescente.
Qui est limon dans narcos ?
Pablo Escobar y est enterré depuis plus de 24 ans, dans le cimetière de Monte Sacro, dans la tombe au pied de la chapelle, avec ses proches et Álvaro de Jesús Agudelo alias « Limón ».
Qui etait le meilleur ami de Pablo Escobar ?
Gustavo Gaviria accompagne Pablo Escobar dans sa carrière criminelle depuis le début des années 1970.
Qu’est-ce qui est vrai dans narcos ?
Narcos s’inspire d’événements réels liés à la lutte de la DEA et des autorités colombiennes contre Pablo Escobar. Les agents de la DEA Steve Murphy et Javier Peña étaient en fait là. Boyd Holbrook et Pedro Pascal qui les jouent à l’écran ont passé la journée avec eux dans un centre de formation DEA.
Qui est le lion de narcos ? Le Lion de Sinaloa – Pedro Avilés Pérez Nommé le « Lion de Sinaloa » pour cette raison, il est mort en 1978, comme décrit dans la série Narcos : Mexique.
Est-ce que narcos est vrai ?
Netflix confirme qu’il s’agit d’une « œuvre de fiction », et que les faits sont « le fruit de l’imagination des auteurs ».
Est-ce que le cartel de Cali existe toujours ?
Selon les autorités américaines, le cartel de Cali contrôlait jusqu’à 80 % des ventes de tabac aux États-Unis à son apogée. Il a été démantelé au milieu des années 1990.
