Coronavirus en Ile-de-France : L’offre restreinte de transports en commun agace la région

Fini les bus, les métros et les trams et rapides. Le Groupe communiste du Conseil régional d’Ile-de-France, contrairement à la présidente Valérie Pécresse (LR), a mis en garde mercredi le ministre de la Santé Olivier Véran contre le maintien d’une « offre de transport en commun réduite » en temps de nouvelle épidémie de Covid-19.

Le conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités, présidé par Valérie Pécresse, a décidé de maintenir une offre de transport en commun réduite de 165 lignes de bus RATP, 13 lignes de métro, 5 lignes RER et Transilien et 6 lignes de tramway , a écrit à la ministre Céline Malaisé, présidente de ce petit groupe d’opposition (7 élus sur 209).

Mais avec la fréquentation, qui « a sensiblement augmenté au dernier trimestre 2021 », cette « offre réduite » à l’automne a provoqué « d’importantes difficultés pour les usagers » et leur « danger », confirme l’élu communiste, pour qui « l’encombrement des véhicules génère promiscuité évidente » » et augmente, malgré le port du masque, « la concentration de virus dans l’air ».

Il y aurait 98 % de l’offre habituelle selon IDFM

Il y aurait 98 % de l’offre habituelle selon IDFM

L’offre de transport actuelle sur l’ensemble du réseau « est de 98% par rapport à l’offre d’avant Covid », alors que le taux de fréquentation est de « 82% », a répondu un porte-parole. A voir aussi : Les chefs de lignes intermédiaires de bus de Keolis sont mécontents d’Antibes, grève des ouvriers. « .

Dans un contexte budgétaire « extrêmement limité » depuis le début de la crise sanitaire, en raison de la baisse des revenus et de la prime de mobilité pour les entreprises, l’IDFM « ajuste son offre » ligne par ligne en augmentant celles dont les données montrent une forte fréquentation, a-t-il affirmé. . Comme sur le tram T2 ou les RER A et B, « les lignes les plus fréquentées d’Europe », à 100% depuis septembre, souligne-t-il. « Depuis la rentrée en septembre, il y a un effet télétravail », a-t-il ajouté.

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Un trou dans le budget

En octobre, Valérie Pécresse avait reçu 800 millions d’euros de financement de l’État pour l’IDFM en 2021. Tout en réclamant 1,3 milliard d’euros, elle avait jugé ce soutien « très insuffisant pour les besoins du réseau ». L’IDFM, qui assure que les paiements de mobilité ne retrouveront leurs niveaux d’avant-crise qu’en 2024, prévoit un déficit de 730 millions d’euros pour 2022 par rapport aux prévisions d’avant-crise.

Mi-décembre, lors de la présentation du budget régional, le candidat de droite à l’élection présidentielle avait prédit que 2022 serait « une année de luttes pour que l’IDFM puisse maintenir sa dynamique de transformation des transports ». A voir aussi : Carburant : vers de nouvelles aides destinées aux automobilistes.

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