TRANSPORTS EN COMMUN, QUAND VA FINIR LE CALVAIRE ?

C’est à un véritable parcours de combattant que sont soumis les usagers des transports en commun à Dakar. Ils doivent faire face quotidiennement à moult aléas : bus bondés, bousculades, encombrements, forte chaleur

Les moyens de transport en commun dans la capitale du Sénégal deviennent de plus en plus déroutants pour les usagers. Voir l’article : Prendre les transports en commun serait plus stressant que de prendre une voiture. Entre bus bondés, bousculades, embouteillages, fortes chaleurs, véhicules vétustes, la dureté des conditions de déplacement à Dakar est terrifiante.

C’est un véritable obstacle auquel sont confrontés les usagers des transports en commun à Dakar. Ils doivent faire face à de nombreux dangers au quotidien : bus bondés, bousculades, embouteillages, forte chaleur. Ajoutez à cela de longs temps d’attente aux arrêts, des embouteillages interminables, des routes défoncées. La situation va de mal en pis, surtout avec les déviations résultant des travaux de Bus Rapid Transit. Cela agace beaucoup de touristes.

Dans la voiture, l’aspect de la fatigue est visible sur le visage de l’utilisateur. Khady Fall, qui emprunte chaque jour les transports en commun pour rejoindre son lieu de travail en ville, ne cache pas sa fierté. « Oui, j’attends toujours le bus pendant près d’une heure. Ce qui veut dire que lorsqu’il arrive, il est déjà débordé mais tu dois monter à l’étage ou tu seras en retard. Nous avons pas le choix. Lorsque vous descendez, vous vous salissez ou vous blessez partout à cause de la foule et des bousculades. En tout cas, c’est très difficile. Le prix est dans le portefeuille de la population. C’est pourquoi tout le monde les prend mais la situation des transports en commun est très difficile », a-t-il fulminé.

D’autres utilisateurs partagent son attention. Il s’est également plaint de la situation difficile dans les transports publics. « Les transports en commun à Dakar, c’est un vrai ami. C’est un cauchemar tous les jours. Je vais à Cité Sonatel et je prends le bus 34. Tous les jours, c’est la même chose. Je reste parfois 30 à 40 minutes pour rester et si je peux monter dans le véhicule, j’ai des places debout. Ce n’est pas facile de garder l’équilibre et la route est défoncée », dit-il. Fatou Seck connaît très bien l’état du bus. Il exprime sa déception et raconte les difficultés qu’il rencontre au quotidien : travailler en ville. J’ai un salaire modeste qui ne me permet pas de prendre un taxi. Pour aller au bureau ou rentrer chez moi, je dois souffrir des transports en commun.

En effet, d’autres usagers se posent de nombreuses questions sur l’état des bus circulant sur la chaussée. « Oui, il n’y a pas d’entretien des véhicules alors qu’ils gagnent beaucoup d’argent au quotidien. Ils n’offrent pas de bonnes conditions pour les passagers au vu et au su de tout le monde sauf de celui qui est obligé de monter. Les bus sont bondés, sales, bondés « . A cause des embouteillages, on perd beaucoup de temps. Malgré cela, certains conducteurs ne respectent pas l’arrêt. Les bus démarrent et s’arrêtent comme ils veulent sans faire attention à l’horaire », fulmons un usager. L’agitation s’est poursuivie avec les usagers espérant voir la fin du calvaire des transports en commun et du Bus Rapid Transit.

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