Vers un renouvellement total de notre mobilité

Conduire la voiture plus lentement et moins fréquemment, utiliser d’autres moyens de transport, réduire les trajets… Et si le grand défi de la transition consistait à changer de « système », quitte à changer nos habitudes ?

Risque de pénurie de métal, rationnement de l’électricité, inventeurs de filières de recyclage… Avouons-le, la voiture électrique ne suffira pas à elle seule à répondre aux engagements de décarbonation de l’Accord de Paris. Pour la grande majorité des experts de l’énergie et des transports, le constat est sans appel : nous ne pouvons pas échapper à une révision complète de notre mobilité urbaine.

« Nous avons certes besoin de technologie, mais nous devons aussi activer tous les leviers de sobriété existants sur nos déplacements, précise Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports. Car jusqu’à présent, nos pratiques ont été plus pour l’ivresse que pour la sobriété dont tout le monde parle. Depuis dix ans, et malgré l’alerte météo, les véhicules sont devenus plus lourds et plus puissants, et donc de plus en plus énergivores. ”

>> Lire aussi : Recyclage : la réinvention de toute une industrie

D. PANAS/SHUTTERSTOCK – BRUNO BURGUÉS

Ce trouble qui nous attend peut commencer petit. L’évolution de la conduite automobile, par exemple, se positionne naturellement comme l’un des leviers les plus accessibles. Le ralentissement de la circulation et l’éco-conduite, une conduite qui réduit les accélérations et les freinages, permettent des gains instantanés importants qui ne coûtent rien sauf un peu de temps. Ainsi, passer de 130 à 110 km/h sur autoroute, certes impopulaire, représente néanmoins une économie de carburant – et donc d’émissions – de 20 % par trajet ; l’éco-conduite permet d’économiser jusqu’à 10 %.

Le covoiturage est aussi un moyen terriblement efficace de réduire son empreinte carbone. Aussi évident que cela puisse paraître, le covoiturage permet de diviser instantanément par 2, 3, 4 ou 5, selon le nombre de covoitureurs, les émissions d’un trajet. Pour favoriser cela, un certain nombre d’innovations sont explorées, notamment par les sociétés d’autoroutes développant des voies réservées au covoiturage, qui s’activent automatiquement lorsque le trafic est encombré et associées à des systèmes optiques qui permettent de compter le nombre d’occupants des voitures et ainsi de punir tricheurs. ! De même, de nombreuses applications devraient prochainement être développées pour optimiser l’autopartage, voire l’associer au transport de marchandises.

Ralentir, se séparer, et finalement… abandonner complètement la voiture, dans la mesure du possible bien sûr.

>> Lire aussi : Infrastructures : le bouleversement annoncé de notre réseau routier, l’autoroute électrique

Pour poursuivre sur cette lancée, le passage aux transports en commun, si possible électrifiés, est un levier évident. Regardez de plus près : les trains et les tramways émettent entre 8 et 20 fois moins de CO2 par kilomètre parcouru qu’une voiture seule. Mais une telle transition ne peut se faire sans « un gros plan d’investissement, notamment dans le ferroviaire, à toutes les échelles », insiste Laura Foglia, spécialiste de la mobilité au think tank The Shift Project. Des lignes rurales -qui devraient être réactivées et modernisées- aux voyages internationaux, en restaurant toutes les lignes de trains de nuit qui, incompréhensiblement, ont disparu. Tout cela sans privilégier le haut débit, comme nous l’avons fait jusqu’à présent, mais plutôt la proximité ».

Convaincre les citoyens de renoncer à leur voiture suppose évidemment que les trains et les tramways soient suffisamment nombreux, mais aussi fiables et confortables…

Quel est le prix du km en covoiturage ?

Distance 2 personnes 4 personnes
7 km 1,05 € 0,53 €
8km 1,2 € 0,6 €
9 km 1,35 € 0,68 €
10 km 1,5 € 0,75 €

Comment partager les frais de déplacement en voiture ? Comment partager les frais ? Voir l’article : Attention à ce calcul trompeur sur le coût de la nouvelle ligne de métro de Rennes.

  • Le plus simple est de partir à raison de 7L/100 km (selon véhicule) => Ce chiffre est lié au nombre de km (K) du trajet : (K x 7)/100.
  • on multiplie par le coût carburant moyen => on obtient le coût carburant du trajet.
  • le coût éventuel des péages s’y ajoute.

Comment fixer le prix d’un covoiturage ?

Si vous ne covoiturez qu’occasionnellement, la méthode la plus simple consiste à diviser le prix total de la course (péages carburant, frais de stationnement éventuels) par le nombre de personnes, y compris le conducteur.

Comment calculer le prix d’un trajet en covoiturage ?

Exemple : si votre voiture consomme 5 litres aux 100 kilomètres, le prix à la pompe est de 2€ le litre et que vous parcourez 140 kilomètres en voiture partagée, le coût du carburant pour le trajet sera de : 5 x 140 x 2 / 100, ou 14 €. Lire aussi : Pont mobilité – Etourisme.info.

Sur le même sujet :
Les transports en commun de la commune de Yopougon sont désormais organisés.…

Quand sera versé la prime mobilité durable ?

Le « forfait mobilité durable » est versé par l’administration l’année civile suivant la présentation de la déclaration. Ceci pourrez vous intéresser : Un chèque de voyage pourrait bientôt être libellé à l’ordre des Français les plus modestes. L’indemnité n’est pas soumise aux cotisations sociales et bénéficie d’une exonération fiscale.

Qui paie le forfait mobilité durable ? L’employeur peut verser un forfait mobilité durable à ses salariés qui utilisent un moyen de transport durable pour leurs déplacements professionnels. Les moyens de transport couverts sont les suivants : Vélo personnel (y compris vélo électrique) Covoiturage en tant que passager et en tant que conducteur.

Quand est versee la prime mobilité ?

Après de longues discussions à l’Assemblée nationale et au Sénat, cette prime sera versée dans le courant du mois de septembre 2022 aux Français ayant perçu un minimum social, l’APL, percevant la prime d’activité en juin 2022, ainsi qu’aux étudiants boursiers ( voir sortie plus).

Est-ce que le forfait mobilité durable est imposable ?

Quel est le montant de la FMD ? Elle peut atteindre jusqu’à 800 euros par an et par salarié, en étant exonérée d’impôts et de cotisations sociales, notamment lorsqu’elle est associée à un abonnement de transports en commun. Si un employeur verse plus de 800 euros, la somme complémentaire est soumise à cotisations et à l’impôt.

Automobiles : le marché européen ralentit, l’électricité continue de progresser
A voir aussi :
En 2025, la question de l’autonomie de votre véhicule électrique ne sera…

Comment obtenir la prime mobilité durable ?

Comment demander un forfait mobilité durable ? Pour bénéficier du forfait mobilité durable (lorsqu’il est proposé par l’entreprise ou s’il y est éligible), les salariés et fonctionnaires du secteur privé n’ont qu’à en faire la demande auprès de leur direction ou hiérarchie.

Comment rédiger une demande de forfait mobilité durable pour un fonctionnaire ? Conditions d’application L’agent doit fournir à son employeur une attestation prouvant l’utilisation de l’un des deux modes de transport (autopartage ou vélo). Le forfait mobilité durable est payé par l’employeur l’année suivant la présentation de la déclaration.

Quel est le montant du forfait mobilité durable ?

Le forfait mobilité durable est d’un montant maximum de 700 € par an et par salarié. Le montant versé est exonéré de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu.

Où envoyer la demande de forfait mobilité durable ?

Comment s’inscrire? Pour bénéficier de ce forfait mobilité durable pour l’année civile en cours, vous devez adresser votre demande à l’adresse ce.dpe13-secretariat@ac-aix-marseille.fr, ou à votre responsable RH habituel si vous êtes AESH, avant le 31 de décembre de cette même année.

Le constructeur automobile chinois BYD rêve de grandeur
Lire aussi :
Quelle voiture électrique chinoise en France ? Le BYD Atto 3 est…

Pourquoi développer la mobilité durable ?

Pourquoi développer la mobilité durable ? Le développement de la mobilité durable comprend, outre les enjeux environnementaux, des enjeux économiques et sociaux : Économique : réduction des coûts liés aux trajets domicile-entreprise et aux déplacements professionnels.

Pourquoi favoriser la mobilité douce ? Le développement des mobilités douces et durables, notamment les pistes cyclables et les transports en commun, génère une nette réduction des émissions de carbone.

Quels sont les enjeux de la mobilité durable ?

Favoriser l’usage des transports en commun Le recours aux transports en commun permet de limiter l’usage de la voiture individuelle, désengorger les axes principaux aux heures de pointe (afin de limiter les bouchons), ainsi que de limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Pourquoi mettre en place le forfait mobilité durable ?

Ce forfait mobilité durable sert à promouvoir des transports alternatifs respectueux de l’environnement, mais qui augmentent également le pouvoir d’achat des salariés, sans impact sur leur salaire.