publié
le 06/07/2022 à 19:34, Mis à jour le 28/07/2022 à 18:50
Alors que l’épidémie continue de circuler en France, l’exécutif s’en tient pour l’heure à la simple recommandation aux citoyens.
En France, après plusieurs semaines de progression, la septième vague épidémique est en net recul, avec moins de 62 000 contaminations par jour en moyenne contre plus de 130 000 il y a trois semaines. Une prise de recul qui permet à l’exécutif de lever les dernières restrictions qui étaient destinées à maintenir sous contrôle la circulation du Covid-19. La hausse soudaine de la pollution a longtemps alimenté les craintes d’un durcissement des restrictions sanitaires, comme un retour au port obligatoire du masque dans les transports. Au final, il ne s’est rien passé en France.
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A partir du 31 juillet, le masque, qui a déjà été retiré des commerces, restaurants, clubs et autres transports en commun, tombera également dans les établissements de santé et médico-sociaux. C’est « fortement recommandé », précise une source du ministère de la Santé. De plus, « cette recommandation pourra être ajustée si la situation épidémique continue d’évoluer », dans un sens ou dans l’autre, ajoute-t-on.
Un assouplissement pas forcément salué par tous les établissements, qui pourraient décider de le réintroduire. Ainsi, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a décidé que « le port du masque restera obligatoire à l’intérieur des bâtiments hospitaliers […] (pas dans les espaces extérieurs) pour le personnel, les patients et les visiteurs ». Une mesure décidée « en raison de la fragilité des personnes accueillies, et compte tenu du niveau élevé de circulation du virus », ajoute l’organisation. D’autres établissements pourraient adopter la même mesure.
Obligatoire dans les transports en Europe
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Le masque n’est également plus obligatoire dans les transports en commun, même s’il y est toujours fortement recommandé, par exemple dans les trains et le métro. Ceci pourrez vous intéresser : Conflit social. Royaume-Uni : gares abandonnées en raison de la plus grande grève ferroviaire des années 1930. En France, Nice a tenté de rétablir cet impératif dans ses réseaux collectifs, mais sa décision a été rapidement contestée par le tribunal administratif.
Chez nos voisins, en revanche, la vigilance semble de mise. A l’exception du Royaume-Uni, – qui s’est illustré par un assouplissement rapide des restrictions après les polémiques de Downing Street pendant les confinements -, presque tous imposent, comme en France, l’usage du masque dans les établissements de santé. L’Italie, le Portugal et l’Autriche en font partie. En matière de transports publics, ces cinq pays ont opté pour le port obligatoire du masque, ce que le gouvernement français refuse. En Italie, il est même obligatoire de porter un masque FFP2 pour utiliser les transports en commun, à l’exception de l’avion. Le Portugal a annoncé vouloir le conserver « au moins jusqu’à fin août ».
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Le port du masque dans un avion est soumis à de nombreuses règles différentes selon les pays. Pour les vols intérieurs, la règle est simple : suivez la réglementation du pays en question concernant le port du masque dans les transports en commun. Cependant, cela se complique un peu dans le cas d’un vol reliant deux pays différents. Car malgré la levée de l’usage du masque dans les transports par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) le 16 mai dernier, plusieurs pays de l’Union européenne maintiennent cette obligation sur leur territoire. C’est le cas des pays cités ci-dessus, mais aussi de la Grèce, des Pays-Bas ou encore de Malte. Ainsi, comme le disait Olivier Véran en mai, si vous prenez un avion pour un pays où le port du masque est encore obligatoire, les compagnies de transport seront chargées de préciser les règles à bord, c’est-à-dire d’imposer – son port pendant le vol.
