La pandémie de COVID-19 a contraint de nombreux employés à travailler à domicile. Si certains sont retournés au bureau, d’autres ont opté pour le travail à distance. Bien que deux ans se soient écoulés depuis le verrouillage américain, l’étude la plus récente de LendingTree a révélé que le pourcentage de personnes qui travaillaient à domicile est resté relativement stable tout au long de 2021. À l’aide des données de l’enquête sur le pouls des ménages du US Census Bureau, LendingTree a examiné l’évolution des travailleurs à travers le pays. .
Les conséquences de cette nouvelle façon de travailler ont un impact sur les villes américaines. Le phénomène risque-t-il de se propager dans le monde occidental ? Si oui, quelles leçons peut-on tirer de cette situation pour faire du travail à distance une réussite pour tous ?
La révolution du « travail à domicile », qui a été si bénéfique pour de nombreux travailleurs, n’a pas eu un impact aussi positif sur les villes américaines. Les immeubles de bureaux du pays ne sont pas aussi vides qu’ils l’étaient avant que les vaccins COVID ne soient largement disponibles au printemps 2021. Mais ils sont toujours beaucoup moins encombrés qu’ils ne l’étaient en 2019. Une analyse récente des données du Census Bureau du site Web financier Lending Tree ont constaté que 29 % des Américains travaillaient à domicile en octobre 2022. À New York, les sociétés financières ont signalé que seulement 56 % de leurs employés étaient au bureau un jour typique de septembre.
Le travail à distance à temps plein est devenu moins courant depuis les pires jours de la pandémie. Mais les modalités de travail flexibles (où les employés se présentent au bureau plusieurs fois par semaine) sont toujours enracinées. Fin 2022, un article du National Bureau of Economic Research estimait que 30 % de toutes les journées de travail à temps plein seraient effectuées à distance d’ici le début de 2023.
Ces enquêtes et projections sont étayées par des données de téléphonie mobile montrant que, dans pratiquement toutes les grandes villes américaines, le trafic piétonnier dans les quartiers centraux des affaires a considérablement diminué par rapport à 2019.
Et la baisse du taux d’occupation des bureaux emporte avec elle les recettes fiscales des villes.
Lorsque seulement 50 % des employés d’une entreprise quittent leur domicile le matin, le désir d’espace physique de cette entreprise s’effondre. Si des nuages d’orage se profilent à l’horizon économique (comme, par exemple, une banque centrale déterminée à ralentir l’économie pour éradiquer l’inflation), la réduction des effectifs en venant au bureau devient le moyen le plus simple de réduire les dépenses. Ainsi, alors que la hausse des taux a poussé les entreprises technologiques vers le bas, les tours de bureaux emblématiques de San Francisco se sont vidées. Par exemple, à New York, Meta a abandonné environ 41 800 mètres carrés de bureaux. A l’échelle nationale, seuls 47% des bureaux sont occupés.
Tout cela se traduit par une baisse de la demande de propriétés commerciales, qui se traduit par une baisse de la valeur des propriétés, qui se traduit par une baisse des recettes fiscales. Une étude récente de la Stern School of Business de l’Université de New York a révélé que les valeurs des bureaux ont baissé de 45 % en 2020 et devraient rester 39 % en dessous des niveaux d’avant la pandémie dans un avenir prévisible. Si cela est vrai, cette projection éliminerait 453 milliards de dollars des valeurs immobilières dans les villes américaines, réduisant ainsi une source essentielle de revenus municipaux.
À New York, les impôts fonciers sont la principale source de fonds publics, fournissant un tiers des recettes fiscales de la ville. Les immeubles de bureaux représentent un cinquième de ce montant. La baisse de la valeur marchande des principaux quartiers de bureaux de Manhattan a coûté à la ville 5,24 milliards de dollars de revenus.
Il ne s’agit pas seulement des répercussions de l’impôt foncier
Le prix du télétravail dans les villes ne s’arrête pas à ses implications pour les revenus de l’impôt foncier. Permettre aux navetteurs de travailler depuis leur tanière plusieurs jours par semaine, et vous transférez toutes sortes de petits commerces (commandes du midi, afterwork, etc.) du noyau urbain vers sa périphérie. Et les transactions perdues signifient la taxe de vente perdue. Les villes américaines s’attendent à ce que leurs recettes provenant de la taxe de vente diminuent en moyenne de 2,5 % en 2022, selon une enquête de la National League of Cities. L’année dernière, le contrôleur de la ville de New York, Scott Stringer, a estimé que le travail à distance coûterait à la ville 111 millions de dollars en revenus de taxe de vente par an.
Pendant ce temps, des tours de bureaux plus vides signifient également des métros et des bus plus vides. Alors que la fréquentation des transports publics s’est rétablie des creux de l’ère COVID, elle s’est stabilisée à environ 70 % des niveaux d’avant la pandémie. Cela constitue une menace existentielle pour les systèmes de transport en commun des villes, dont beaucoup avaient du mal à respecter leur budget avant même la crise du COVID. À New York, la Metropolitan Transit Authority est sur le point de voir un écart grandissant entre ses revenus et ses dépenses d’exploitation au cours de cette décennie.
Le grand danger pour les villes est que ces tendances se renforcent. La baisse des revenus peut entraîner des services publics de moindre qualité (par exemple, des métros moins fiables, des infrastructures moins bien entretenues, des écoles publiques moins efficaces, des filets de sécurité plus serrés), rendant les villes moins attrayantes pour les personnes à revenu élevé, qui quittent alors les banlieues en plus grand nombre , réduisant encore les recettes fiscales.
Pour l’instant, la généreuse aide de sauvetage américaine aux États et aux municipalités maintient les villes hors de ce cercle vicieux. Mais ces fonds vont diminuer dans les années à venir. Dans la récente enquête de la National League of Cities, près d’un tiers des villes ont déclaré qu’elles seraient confrontées à des difficultés financières cette année à mesure que les fonds de secours diminuent.
Il est possible que le travail à domicile tombe tout simplement en disgrâce à mesure que la pandémie recule dans l’histoire. Mais étant donné les innombrables avantages que les horaires de travail flexibles apportent aux employés et aux entreprises, les villes ne devraient pas compter là-dessus. Au lieu de cela, les grandes villes américaines devraient capitaliser sur le seul avantage de la crise de l’immobilier commercial : le nouveau potentiel de création d’une tonne de nouveaux logements dans les bâtiments existants du centre-ville.
Les villes les plus prospères d’Amérique ont longtemps été incapables d’augmenter leur parc de logements en fonction de la demande. Le résultat a été une crise d’accessibilité continue qui limite la croissance urbaine, transfère d’énormes sommes d’argent des travailleurs aux propriétaires et déplace les résidents de longue durée. Les codes de zonage restrictifs (et l’opposition de la communauté aux nouvelles constructions qui menacent d’apporter plus de bruit, de trafic et de concurrence pour les places de stationnement) ont contribué à cimenter cette triste situation.
Mais les tours de bureaux vacantes résident généralement dans des quartiers déjà prêts pour l’activité résidentielle et commerciale. Et parce que les bâtiments sont déjà construits, ils ont tendance à susciter moins d’opposition de la part de la communauté. Leur centralité, à son tour, en fait des résidences potentiellement attrayantes pour les citadins qui souhaitent se rendre au travail à pied ou disposer de pratiquement tous les biens ou services qu’ils souhaitent à proximité.
Malheureusement, convertir des immeubles de bureaux en maisons est plus facile à dire qu’à faire. Les bâtiments commerciaux ont généralement beaucoup moins de salles de bains et de cuisines que les bâtiments résidentiels. Ce qui signifie que toute conversion nécessite la reconstruction des systèmes de plomberie et d’électricité d’une tour. Les dépenses s’accumulent rapidement, surtout à une époque où les coûts de construction sont élevés.
Sources : Lending Tree, National Bureau of Economic Research, Comment le travail hybride prend forme
Que pensez-vous des implications décrites du passage au télétravail ? Vous paraissent-ils crédibles ? Les avez-vous anticipés ? Selon vous, qu’est-ce qui peut expliquer cela ? Ce constat est-il spécifique aux États-Unis ou l’observez-vous également dans votre pays ? Si non, est-il susceptible d’être reproduit ? Pourquoi ? Quelles solutions proposez-vous pour rendre le passage au télétravail avantageux pour la ville et pour le professionnel ?
Les employés qui travaillent à distance passent moins de temps à travailler, à dormir et à jouer davantage, selon une analyse des employés de la Federal Reserve Bank de New York
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Quels sont les 3 éléments nécessaires pour se connecter à internet ?
Il existe actuellement trois façons de se connecter à Internet : l’ADSL haut débit, le câble et la fibre optique haut débit. Sur le même sujet : Eric Adams patrouille dans le métro avec des flics du NYPD au milieu de la criminalité croissante dans les transports en commun. Chacune de ces technologies a ses propres caractéristiques.
Quels sont les 3 types de connexions Internet qui existent ?
Quels sont les 3 types de périphérique ?
les périphériques d’entrée permettent de saisir des informations dans l’ordinateur ; les périphériques de sortie permettent d’envoyer des informations depuis l’ordinateur ; les dispositifs d’entrée-sortie permettent des communications bidirectionnelles.
Qu’est-ce qu’un appareil mixte ? On distingue : Les périphériques d’entrée : ils envoient des informations à l’ordinateur. Périphériques de sortie : recevez des informations de l’ordinateur. Sur le même sujet : La voiture, toujours indispensable pour les déplacements professionnels. Appareils mixtes : envoyer et recevoir des informations de l’ordinateur.
Quel sont les différents types de périphérique ?
Parmi les composants d’un ordinateur figurent les périphériques de sortie (écran, imprimante, haut-parleurs, graveur de CD), les périphériques d’entrée (clavier, souris, lecteur de CD/DVDROM, scanner, microphone, webcam, joystick, appareil photo numérique et caméscope). Lire aussi : Zone urbaine. Transports : la guerre est déclarée entre Belfort et Montbéliard.
Quels sont les périphériques qui sont à la fois périphérique d’entrée et de sortie ?
Les périphériques d’entrée/sortie permettent la communication dans les deux sens : disque dur, modem, webcam équipée d’un microphone, etc.
Quel est le composant informatique le plus rapide ?
Le composant informatique le plus rapide est probablement le processeur. Les processeurs sont capables de traiter les données à une vitesse incroyable, ce qui leur permet d’offrir d’excellentes performances. Cependant, ce ne sont pas les seuls composants qui jouent un rôle important dans la vitesse d’un ordinateur.
Qu’est-ce qui rend un ordinateur rapide ? Le principal déterminant de la puissance et de la vitesse de votre ordinateur est le processeur, et il y a quatre critères à prendre en compte pour choisir le bon : Le modèle : Intel, AMD Ryzen ou Celeron. Le nombre de cœurs, qui détermine la capacité du processeur à gérer plusieurs tâches en même temps.
Quelle est l’ordinateur le plus rapide au monde ?
En juin 2020, le supercalculateur japonais Fugaku a été certifié ordinateur le plus rapide au monde. Avec des niveaux élevés de performances et de polyvalence, il a déjà obtenu des résultats positifs dans la lutte contre le COVID-19.
Quel composant informatique est le plus rapide ?
Le processeur Plus il est puissant, plus les informations sont traitées rapidement ! Ses entités informatiques sont appelées cœurs. Ainsi, il existe des processeurs à deux, quatre ou six cœurs. Son efficacité dépend également de sa fréquence, exprimée en gigahertz (GHz).
Quels sont les enjeux et les risques du télétravail ?
Isolement social et professionnel Par nature, les télétravailleurs ne partagent plus leur lieu de travail avec leurs collègues. De ce fait, il risque de « perdre son sentiment d’appartenance » et de « se sentir exclu ». Il faut donc veiller à maintenir un contact direct avec la hiérarchie et les collègues.
Quels sont les défis de gestion dans la mise en œuvre du télétravail ? Les enjeux managériaux du travail à distance reposent donc avant tout sur sa capacité à remettre la confiance au cœur de la relation entre managers et collaborateurs.
Quels sont les enjeux du télétravail ?
En effet, le télétravail génère moins de retards, d’absentéisme et plus de productivité. La réduction significative des coûts de transport, ainsi que la réduction significative des coûts de nourriture du personnel, permettent aux employés de voir le véritable écart budgétaire.
