Les transports en commun, une préoccupation qui touche aussi les communes rurales

Se déplacer en transport en commun dans le Bas-Saint-Laurent est un véritable défi dans ce vaste territoire de 22 000 km2. Chaque MRC possède son propre transport adapté et son propre transport en commun, mais ces services ne communiquent pas nécessairement entre eux et le financement est faible. Pour en faire votre principal moyen de transport, vous devez être prêt à vous lever tôt.

Le soleil se lève sur La Mitis. Devant la rivière d’huile, la navette personnalisée La Mitis (TAC) s’arrête pour l’embarquement d’Ariane Dubé. Je n’ai pas la permission. Je n’ai pas le choix. Mes parents ne peuvent pas me porter ! rigole une jeune femme de Sainte-Flavia.

Ariane Dubé utilise l’autobus Inter-MRC TAC de La Mitis du lundi au vendredi pour se rendre trente kilomètres plus loin, jusqu’au Cégep de Rimouski, où elle étudie les sciences humaines. Je commence cette session à 8h00. Quatre fois par semaine, je dois me lever à 5h30 pour aller le chercher à 6h25 à l’église, raconte-t-elle.

Ariane Dubé utilise la navette de transport adapté et collectif La Mitis parmi les navettes de la MRC pour le Cégep de Rimouski.

Photo : Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger

S’il n’arrive pas à l’heure, le prochain bus arrive 50 minutes plus tard. À cause de cela, elle aurait plus d’une heure de retard pour son premier cours.

Un service sous-financé

La Mitis TAC veut bonifier son offre et donner un peu plus de flexibilité à sa clientèle, mais pour offrir plus de départs de La Mitis vers Rimouski, encore faut-il budgétiser. Ceci pourrez vous intéresser : Le gouvernement du Canada lance des consultations pour établir un financement durable pour le transport en commun. Les transports en commun sont-ils vraiment nécessaires ? Je pense que oui, mais aux yeux du ministère ce n’est pas comme ça, assure la directrice du TAC Maeli Bernatchez-Dufresne.

Elle gère un budget d’environ 1,5 million de dollars, dont la majeure partie provient du ministère des Transports du Québec (MTQ). En théorie, le MTQ paie 65 % de la facture. Les municipalités [de La Mitis] paient au moins 20 % par le biais de quotas, et le reste est pris en charge par les usagers, précise le directeur.

La réalité, cependant, est tout autre. La façon dont les programmes sont mis en place, la façon dont l’argent est donné, nous n’en sommes vraiment pas là. La part du MTQ est supérieure à 35,40 %.

La directrice générale du TAC de La Mitis, Maëlie Bernatchez-Dufresne, entend moderniser les services offerts par l’organisme, mais admet du même souffle que le budget approuvé par le gouvernement du Québec devra être augmenté.

Photo : Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger

Parce que Mme Bernatchez-Dufresne estime qu’il y a une limite à ce qui peut être demandé aux allocataires, ce sont les communes qui paient le manque à gagner.

« Avoir plus d’actifs me permet d’offrir plus de services à mes clients, ça me permet de moderniser, de moderniser mes bus. »

Actuellement, un voyage comme celui effectué par la cégep Ariane Dubé coûte 3,50 $, soit 87,50 $ par mois. Mais pour les non-étudiants, le prix d’un laissez-passer mensuel est de 175 $.

Quant à l’ATC, des fonds du MTQ viennent d’être approuvés pour l’organisme pour les trois prochaines années. C’est une innovation pour eux car avant chaque année c’était une pièce, souligne Mme Bernatchez-Dufresne avec un sourire aigre-doux. D’autant que les coûts éligibles varient d’une année sur l’autre, ajoute le directeur. En fin de compte, vous avez l’impression qu’ils vous ont donné plus, mais qu’ils vous l’ont pris de l’autre côté. Maëlie Bernatchez-Dufresne précise toutefois que bien que les critères changent, le MTQ ne donne jamais moins d’argent que l’année précédente.

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Un projet régional pour réduire la dépendance à la voiture solo

Desservir un vaste territoire comme le Bas-Saint-Laurent présente son lot de défis. Bien que chaque MRC dispose de son propre transport adapté et de son propre transport en commun, il est tout de même nécessaire de relier ces MRC entre elles. Lire aussi : Retour en transports en commun : gratuit, oui mais limité. Cette idée alimente les discussions entre les élus de la région depuis plusieurs années.

Ce que nous voulons, c’est garder les transporteurs qui opèrent actuellement au niveau de la MRC. Donc, on ne change pas cette structure de service, on l’optimise, explique la directrice générale du Collectif de développement régional (CRD) du Bas-Saint-Laurent, Mélodie Mondor.

Le service de transport personnalisé et collectif de La Mitis offre la possibilité de se rendre à Rimouski, dans la MRC voisine.

Photo : Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger

Le projet mobilité et territoire, présenté en juin 2021 par le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL), prévoyait de regrouper les transports collectifs sous une Régie, comme celle qui existe en Gaspésie.

« Le fait de créer la Régie permettra de mutualiser les efforts, les moyens financiers, les moyens matériels pour optimiser cette interconnexion. »

C’est maintenant au CRD de porter le dossier au Québec. Une soumission doit également être soumise au ministère des Finances concernant la structure des services à offrir. L’objectif est d’obtenir une augmentation de la taxe sur l’essence qui serait facturée directement à la pompe et qui permettrait, en partie, de financer la nouvelle direction.

Le Collectif de développement régional entend compléter les différentes démarches administratives d’ici septembre 2023. Ce n’est donc pas demain que l’autobus permettra aux Basses-Laurentides d’aller d’Amqui à Pohénégamook, par exemple.

Au cours de l’automne, l’équipe du CRD effectuera une tournée des MRC de la région afin de rencontrer les grands acteurs du transport et les élus afin d’apporter les derniers ajustements aux trajets qui seront offerts.

Nous n’avons jamais été aussi près de la ligne d’arrivée. Donc, on est vraiment dans la phase où on perfectionne le modèle, on ajuste le budget et on finit par déposer notre thèse, conclut Mélodie Mondor.

La voiture est le mode de transport privilégié pour se rendre au travail, quelle que soit la distance parcourue : elle est utilisée par 74 % des salariés, soit 18,1 millions de personnes (Figure 1).

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Comment nous déplacerons nous dans le futur ?

Les transports urbains de demain doivent répondre à deux exigences principales : réduire la pollution en ville et améliorer le trafic. A voir aussi : Lorient. Des transports en commun renforcés pour FIL. Si voitures autonomes, routes intelligentes et autres taxis volants font souvent le buzz dans les médias, il est peu probable qu’ils deviennent la majorité de nos déplacements.

Comment allons-nous bouger à l’avenir ? Les véhicules du futur seront ainsi de plus en plus autonomes, intelligents, écologiques et interconnectés. Ils se déplaceront presque sans intervention humaine, et sont conçus dans le but de lutter contre le réchauffement climatique.

Comment se déplacer en ville en 2040 ?

En ville, priorité aux bus, métro et trams. Pour les longs trajets, laissez la voiture derrière vous et optez pour le train ou l’avion. Les voyages en bateau pourront être privilégiés dans quelques années pour se rendre d’un continent à l’autre.

Comment se déplacerons nous en 2050 ?

EN CHIFFRES En 2050, 30 % des déplacements seront effectués en véhicules partagés, 20 % en véhicules individuels, 25 % en transports en commun, 15 % en vélo et 10 % en deux-roues motorisés.

Comment se déplacent les jeunes ?

Les résultats de ses recherches ne sont finalement pas si favorables aux solutions respectueuses de l’environnement : 37% des jeunes interrogés partent étudier en véhicule motorisé, tandis que 22% utilisent les transports en commun, 19% optent pour le covoiturage, 16% préfèrent la marche et seulement 6% utiliser leur vélo.

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C’est quoi la mobilité ?

La notion de mobilité englobe toutes les possibilités de changement de poste : il peut s’agir d’une mobilité géographique, par mutation ou d’une mobilité fonctionnelle, c’est-à-dire d’un changement de domaine de travail.

Quels sont les types de mobilité ? Types de mobilité

  • Allez étudier ou vous entraîner.
  • Participer à une rencontre internationale de jeunes.
  • Partir travailler à l’étranger.
  • Allez à la pratique.
  • Allez-y en tant que bénévole.
  • Laissez-vous.
  • Partez en séjour linguistique ou au pair.
  • Participer à une mission professionnelle, culturelle ou économique.

C’est quoi la mobilité du personnel ?

Le mot « mobilité » en droit du travail fait référence à une modification qui peut être apportée aux conditions dans lesquelles un salarié exécute un travail. Il peut s’agir d’un changement de catégorie professionnelle, mais le plus souvent d’une mutation, d’une mutation ou d’un reclassement.

Pourquoi la mobilité est importante ?

Améliore la flexibilité, la productivité et le bien-être des employés. Ces avantages stimulent la croissance des revenus et réduisent les coûts d’exploitation.

C’est quoi transport et mobilité ?

La mobilité peut être définie comme un rapport social à un changement de lieu, c’est-à-dire comme un ensemble d’actions qui contribuent au déplacement des personnes et des objets matériels. Dans ce cadre très large, le transport est un système technique directement dédié à ces déplacements.

Pourquoi la mobilité est-elle importante ? Améliore la flexibilité, la productivité et le bien-être des employés. Ces avantages stimulent la croissance des revenus et réduisent les coûts d’exploitation.

C’est quoi la mobilité urbaine ?

Pour une définition sobre et synthétique, voici ce que nous vous proposons d’entendre du terme mobilité urbaine : ensemble des déplacements de personnes liés aux activités quotidiennes liées au travail, aux courses et aux loisirs, inscrits dans l’espace urbain.

Quelles sont les causes et les conséquences de la métropolisation ?

– Les causes de la métropolisation se trouvent dans l’exode rural et les mutations techniques qui favorisent les emplois tertiaires, notamment dans le haut tertiaire. La nouvelle logistique d’entreprise favorise l’exurbanisation d’un grand nombre d’activités de production, de recherche et de services.

Quelles sont les conséquences de la métropolisation en France ? Les villes se sont affaiblies avant la métropole : perte d’attractivité, désindustrialisation, déficit migratoire et démographique, chômage et pauvreté, fermeture des équipements publics.

Quelles sont les caractéristiques de la métropolisation ?

Elle se caractérise en effet par un double phénomène : d’une part, une extension de la forme classique du tissu périurbain qui passe par la rencontre des principales agglomérations et, surtout, le mode de vie urbaine, qui se traduit par la concentration de la population dans les grandes villes.

Quelles sont les causes de la métropolisation ?

Les facteurs de métropolisation sont différents : économies d’échelle et d’agglomération, avantages comparatifs, besoins d’accessibilité du réseau (au niveau national et mondial), etc. Le phénomène de métropolisation ne peut être réduit à sa dimension démographique.

Quelles sont les conséquences de la métropolisation ?

La métropolisation est un enjeu majeur pour les pouvoirs publics. Outre le risque d’accroissement des inégalités, elle engendre un certain nombre de problèmes : pollution, embouteillages, disparition de terres agricoles, etc.