Des puits d’eau sont attendus dans le métro

Depuis le 1er janvier, un point d’eau doit être prévu dans les lieux publics. Mais cette mesure anti-gaspillage est parfois complexe à mettre en place.

Depuis le 1er janvier 2022, tous les lieux accueillant plus de 300 personnes en même temps doivent être équipés d’un point d’eau potable. Objectif : lutter contre l’utilisation et le gaspillage des bouteilles en plastique.

« Ces fontaines à eau potable sont signalées par une signalisation visible et leur accès est libre et gratuit », précise l’article D. 541-340 du code de l’environnement. Une fontaine supplémentaire doit être installée pour chaque tranche de 300 personnes supplémentaires.

Centres commerciaux, musées, gares… et stations de métro

Centres commerciaux, musées, gares… et stations de métro

Les zones telles que les centres commerciaux, les musées, les aéroports, les gares, etc. sont concernées par cette mesure si elles sont déjà raccordées à un réseau d’eau potable. Et le métro ? Un lecteur nous pose la question. Voir l’article : A-t-on le droit de se plaindre du métro Lyonnais ?. « J’ai demandé au comptoir du métro à Paris, dans une grande gare (Stalingrad), où se trouvait leur point d’eau. On m’a dit que le métro n’était pas concerné par cette loi. Est-ce vrai ? »

La personne au guichet a été mal renseignée : la plupart des stations de métro parisiennes sont en effet concernées par cette obligation. La question de l’installation de fontaines est à l’étude, nous indique la RATP. Elle souligne que le sujet est complexe « du fait du grand nombre de fontaines à installer, des contraintes techniques et opérationnelles, mais aussi des aspects économiques ».

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Le réseau d’évacuation d’eau n’existe pas partout

Les difficultés techniques sont liées au raccordement au réseau d’eau potable, « mais plus particulièrement au réseau d’évacuation qui nécessite un système gravitaire, souvent difficile à mettre en place », précise la RATP. Voir l’article : Métro, bus, tram… Ilévia s’adapte au passage du Tour de France à Lille.

La régie des transports de Paris annonce de prochaines discussions avec les pouvoirs publics à ce sujet, notamment afin « d’examiner tous les moyens de répondre au mieux aux exigences requises dans un cadre économique maîtrisé ». Elle réfléchit à la mise en place de partenariats avec des entreprises ou avec la société gestionnaire de l’Eau de Paris.

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À Lille comme à Marseille, ça reste flou

Paris n’est pas la seule métropole à être en retard dans la mise en place de cette disposition. Ceci pourrez vous intéresser : Covid, manifestations, attentat à Pontanézen… : quel impact pour le réseau Brest Bibus ?. Les gestionnaires de transport que nous avons contactés nous ont tous expliqué qu’ils étaient confrontés à de nombreuses questions et contraintes : leurs gares sont-elles toutes concernées ? Combien de fontaines sont nécessaires ? Où les installer ? Comment ?

Ilévia, le réseau de la métropole lilloise, n’a pas pu nous apporter de réponse sur l’application de cette nouvelle obligation. A Marseille, aucune fontaine n’est actuellement installée ; des échanges seraient en cours entre les différents acteurs « afin de partager les bonnes pratiques », nous répond la métropole Aix-Marseille-Provence. Elle rappelle que la pandémie de covid a conduit à « neutraliser certains équipements à usage collectif ».

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Une seule station concernée à Toulouse

A Toulouse, une seule gare serait concernée par cette obligation : la gare Jean-Jaurès, la plus fréquentée car elle relie les deux lignes de métro de la ville.

« Nous étudions actuellement comment procéder à l’installation : raccordement, accessibilité, emplacement, nombre de fontaines… », explique Tisséo. La régie des transports de Toulouse espère le mettre en place d’ici la fin de l’année.

Les Lyonnais risquent de glisser et de tomber

En revanche, à Lyon, trouver de l’eau gratuite dans le réseau de transports en commun n’est pas d’actualité. L’exploitant Keolis a estimé que cette installation « n’était pas réalisable, comme le prévoit la réglementation, ‘dans des conditions raisonnables' ». L’article L. 541-15-10 du code de l’environnement laisse cette porte de sortie aux chefs d’établissement.

Une option bien pratique, puisque la notion de « conditions raisonnables » est laissée à l’appréciation de chacun. Le gestionnaire lyonnais invoque les modalités techniques, opérationnelles et financières de mise en œuvre, tant pour les fontaines raccordées au réseau d’eau que pour les bornes-fontaines.

Il pointe notamment les problèmes de propreté, les risques électriques, et surtout les risques de glissades ou de chutes « surtout à proximité des escalators ou à proximité directe des quais, en accès direct aux voies ». L’eau dans le métro n’est pas pour bientôt…

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Quelles sont les conséquences du gaspillage de l’énergie ?

Elle a des conséquences collatérales, notamment l’émission de déchets (parfois toxiques), de pollution lumineuse, de nombreux polluants et de gaz à effet de serre, ce qui se traduit par une contribution au réchauffement climatique ou à une pollution thermique locale.

Pourquoi les déchets sont-ils mauvais ? Le gaspillage alimentaire a des impacts très importants sur l’environnement. Cela se traduit par un gaspillage des ressources naturelles (eau, terres agricoles…) mais aussi une pollution liée à la production alimentaire (utilisation de pesticides, engrais chimiques…) et leur destruction.

Comment lutter contre le gaspillage de l’énergie ?

Autres conseils :

  • utiliser des ampoules basse consommation qui consomment 4 à 5 fois moins d’énergie que les ampoules classiques ;
  • éteignez les téléviseurs, les chaînes stéréo et les ordinateurs lorsqu’ils ne sont pas utilisés ;
  • laisser les appareils en mode veille consomme jusqu’à 10 % d’électricité en plus ;

C’est quoi le gaspillage de l énergie ?

Le gaspillage énergétique est le fait de mal utiliser ou de consommer utilement les sources d’énergie dont nous disposons.

Quelles sont les conséquences de l’énergie ?

Aujourd’hui, la consommation d’énergie est l’une des principales préoccupations. Parce qu’elle augmente et qu’elle a un grand impact sur notre environnement. Les principales conséquences sont, la pollution atmosphérique provoquant une augmentation de l’effet de serre qui provoque le réchauffement climatique.

Comment récupérer les invendus des supermarchés ?

Lancée en 2019, l’application Phenix permet aux utilisateurs d’acheter à bas prix les invendus alimentaires des commerçants. Il vous suffit de choisir un commerçant et un type de panier (végétarien, panier repas, bio, halal…). Plus ? Les utilisateurs savent à l’avance ce qu’ils vont récupérer.

Quelle application pour les invendus alimentaires ? Too Good To Go L’application permet de collecter les invendus du jour proposés par des commerçants partenaires (supermarchés, restaurants, traiteurs, chaînes), à un prix vraiment bas. Après avoir été géolocalisé, nous passons commande, et nous récupérons ce que nous avons réservé aux heures de retrait indiquées.

Où acheter des paniers anti-gaspi ?

Panier zéro déchet à € Vendus au prix fixe de € dans tous les hypermarchés Carrefour et Carrefour Market, nos paniers anti-gaspillage sont composés de fruits et légumes issus de produits conditionnés et/ou en vrac.

Où recuperer les invendus ?

Parmi les plus connus, on peut citer : HopHopFood : il crée un réseau de particuliers pour faciliter le don de nourriture. Des offices solidaires, situés dans des associations partenaires telles que l’Armée du Salut, sont également mis à la disposition des citoyens.

Quelles sont les enjeux du gaspillage alimentaire ?

environnemental : à l’échelle mondiale, le gaspillage alimentaire émet autant de gaz à effet de serre qu’un pays dont le niveau d’activité serait en 3ème position juste après celui de la Chine et des USA, en partie à cause de l’énergie nécessaire pour produire, transformer, conserver, conditionner, le transport…

Quelles sont les conséquences du gaspillage alimentaire ? Le gaspillage alimentaire aggrave les externalités négatives de l’expansion agricole et de la monoculture en provoquant des pertes injustifiées de biodiversité (notamment la disparition de mammifères, d’oiseaux, de poissons et d’amphibiens).

Quelles sont les différentes causes à l’origine du gaspillage alimentaire ?

Les causes du gaspillage alimentaire sont multiples :

  • Dates courtes DLC/DDM.
  • Stockage.
  • Transport.
  • Défauts mineurs et critères esthétiques.
  • Pertes de préparation.
  • A oublier au frigo.
  • Aléas, mauvaise anticipation et erreurs de commande.

Pourquoi le gaspillage alimentaire est important ?

1,3 milliard de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année tandis que 135 millions de personnes sont menacées de famine. En bref, la réduction du gaspillage alimentaire a un impact positif et pourrait se traduire par : Plus de redistribution de nourriture pour les plus vulnérables.