Tragédie de Beaune : Le 31 juillet 1982, 44 enfants de Crépy-en-Valois périssent dans l’Oise.

Ils étaient en route pour leur camp d’été, mais ils n’ont jamais atteint leur destination. Il y a quarante ans, la ville de Crépy-en-Valois vivait le plus grand drame de son histoire : 44 enfants et 9 adultes mouraient dans un accident de bus.

Nous sommes le 31 juillet 1982. Deux bus avec plus d’une centaine d’enfants partent pour une colonie de vacances en Savoie. C’est la période de la traversée touristique. Un trafic dense mais assez fluide est entravé par de fortes pluies. La route est glissante et il fait sombre.

Soudain, la file de voitures devant eux ralentit. Le premier bus, un français, n’a pas le temps de freiner et percute un bus allemand. Le deuxième bus français est entré en collision avec le premier. A ce niveau de l’autoroute A6, près de Beaune, en Côte d’Or, et en direction de Lyon, la route passe de trois à deux voies. Deux voitures particulières sont piégées dans un embouteillage. L’impact de l’un d’eux a provoqué l’ouverture du réservoir, l’essence s’est répandue, s’est enflammée et le feu s’est propagé.

L’intérieur d’un bus complètement carbonisé.

© INA

Miraculeusement, tout le monde dans le premier bus a été évacué à temps. Les conséquences pour les locataires du second sont mortelles : seuls 14 enfants et leurs compagnons parviennent à s’enfuir. Les 53 autres passagers, 44 enfants et 9 adultes, ont été piégés et carbonisés dans les flammes. Parmi eux, 11 sont issus de la même famille. Ces victimes comprennent deux moniteurs, deux conducteurs et cinq passagers dans l’une des voitures capturées.

L’accident a provoqué un choc national. François Mitterrand, alors président, assiste aux obsèques. 44 enfants morts ont été inhumés au cimetière de Crépy-en-Valois.

L’enquête montre que l’une des voitures avait un système de freinage gravement défectueux. Le transporteur a été condamné à une amende de 25 000 euros et à 18 mois de prison avec sursis parce qu’il employait ce jour-là un chauffeur occasionnel. L’un des conducteurs a été condamné à une amende de 2.300 francs (350 euros), à un an de suspension de son permis de conduire et à six mois de prison avec sursis. La compagnie d’assurance a été contrainte de verser 12 millions de francs (1 829 388 euros) aux familles des victimes.

Ils estiment que les sanctions sont trop légères pour l’ampleur de la tragédie. En 2017, Marie-Andrée Martin, dont les 11 enfants ont péri cette nuit-là, racontait au micro de France 3 Picardie : « On ne vit pas après ça, on survit, on essaie de continuer à vivre, mais on ne peut pas vivre complètement ».

Après l’accident de Beaune en 1982, plusieurs mesures ont été prises pour améliorer la sécurité des transports

© INA

Face à l’horreur de la situation, les pouvoirs publics ont décidé de durcir les règles de circulation en France. À peine un mois après le drame, Charles Fiterman, alors ministre des Transports, a présenté une série de mesures pour éviter qu’un tel accident ne se reproduise. Parmi eux figurent « le temps de conduite du conducteur est réduit » et « la vitesse maximale autorisée du bus est réduite ». La vitesse « par temps de pluie pour tous les véhicules est réduite à 110 km/h sur autoroute et 80 km/h sur route ». Autre mesure importante : les transports collectifs d’enfants pendant la transition fin juillet et début août sont interdits.

Quelle est la plus grande cause d’accident de la route ?

Face à de graves défaillances du système de freinage d’un des bus, le gouvernement exige que « tous les véhicules lourds (camions, bus, etc. Sur le même sujet : Saint Étienne. Tour de France : transports en commun gratuits les 14, 15 et 16 juillet.) » soient désormais « équipés d’un limiteur de vitesse mécanique, sur lequel toute modification par l’usager est strictement interdit ». Et ce n’est pas tout : « les constructeurs de véhicules destinés aux transports publics doivent utiliser des matériaux incombustibles et non toxiques et installer des pare-brise en verre feuilleté ».

Le 31 juillet, 53 personnes, dont 44 enfants de Crépy-en-Valois, sont décédées près de Beaune dans le pire accident de la circulation de l’histoire de France.

Quelles sont les quatre principales causes de décès sur nos routes ?

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  • © Manon Labat / FTV
  • Ce drame a laissé des traces indélébiles dans la loi, mais aussi (et surtout) dans la conscience des Crépynois et des Français. Quarante ans plus tard, les habitants de la ville endeuillée et les élus de la région continuent d’honorer la mémoire des 53 victimes. Tous les 31 juillet de l’année, ils se retrouvent pour une cérémonie commémorative au cimetière d’Hazemont.
  • Quinze sont morts dans les années 1950, douze dans les années 1960, dix dans les années 1970, quatre dans les années 1980, deux dans les années 1990, aucun dans les années 2000, un en 2010. Les États-Unis ont le plus grand nombre de morts par accident, avec onze décès.
  • Les causes humaines les plus fréquentes : l’alcool dans le sang et les excès de vitesse sont présents dans 31 % et 25 % des accidents mortels, la fatigue ou la somnolence sont en cause dans près de 8 % des accidents mortels. La distraction est également un facteur humain dans les accidents de la circulation.
  • Quelle est la principale cause de décès au volant ? L’alcool est la première cause de mortalité sur les routes. Certes, l’alcool est un fléau majeur en matière de sécurité routière. Cela réduit considérablement l’attention et la prudence du conducteur. Sa présence dans les accidents mortels est d’environ 30 %.
  • Les causes des accidents de la circulation peuvent être différentes et multiples, mais la plupart des accidents physiques sont causés par :

Quel est le plus gros accident au monde ?

conduite sous l’influence de l’alcool; Lire aussi : Stenay. Keolis va embaucher des chauffeurs de bus scolaires.

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Quel est le dernier crash d’avion ?

excès de vitesse;

utiliser le téléphone en conduisant.

Quel est le plus gros crash d’avion ?

obstacle fixe ;

Quelles sont les chances de mourir en avion ?

fatigue et somnolence;

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Quel est le nombre de décès par an suite à un accident de la route ?

conduite sous l’emprise de stupéfiants.

15 avril 1912 : Le Titanic coule après avoir heurté un iceberg au large de Terre-Neuve, faisant 1 513 morts et disparus et 711 survivants.

Quel est le taux d’accident en France ?

Malgré la récupération de deux boîtes noires, la cause du crash du vol China Eastern MU5735, un Boeing 737-800, qui s’est écrasé le 21 mars dans l’est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord, reste un mystère.

Qui a le plus d’accident en France ?

À quand remonte la dernière fois qu’un avion s’est écrasé en France ? En juin 2009, un Airbus A330-200 du vol AF 447 opérant sur une liaison entre Rio et Paris s’est écrasé en mer, entraînant la mort de passagers et d’équipage. Il s’agit de l’accident le plus meurtrier qu’Air France ait connu jusqu’à présent. Le Figaro revient pour vous sur les conséquences et l’enquête de cet accident.

Quel est le nombre de tués sur la route en France chaque jour ?

Il s’agit du pire accident de l’histoire de l’aviation : le 27 mars 1977, deux Boeing 747 entrent en collision à l’aéroport de Los Rodeos sur l’île de Tenerife aux Canaries, tuant 583 personnes.

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Quelles sont les conséquences de l’accident ?

Vos chances de mourir dans un avion sont extrêmement faibles. Un décès survient pour 10 milliards de passagers qui parcourent 1 km en avion chaque année. C’est une chance sur 10 milliards de mourir chaque année pour chaque kilomètre parcouru en avion.

La mortalité des conducteurs sur les routes a diminué en 2021, avec 1411 décès (211 décès de moins, soit -13% par rapport à 2019, et 168 décès de plus, soit +14% par rapport à 2020).

Quelles sont les principales causes des accidents ?

Quelle est la probabilité de mourir dans un accident de la circulation ? Selon une étude du National Safety Council des États-Unis, les êtres humains ont une chance sur 85 de mourir dans un accident de voiture. Une chance sur 623 d’être heurté par une voiture en traversant la rue. Une chance sur 802 de mourir dans un accident de moto.

Quelles sont les conséquences des accidents de la route ?

En France, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) recense plus de 50 000 accidents corporels chaque année, et les compagnies d’assurances indiquent que 1,8 million de déclarations d’accidents ont été faites sur la même période.