Covid-19 : Levée du masque dans les transports en commun en France

A partir de lundi, il ne sera plus obligatoire de porter un masque dans les transports en commun en France, une réduction qui marque la fin de la dernière grande restriction anti-Covid. Mais il reste « recommandé » par le ministère de la Santé.

La dernière grande restriction sanitaire tombe le lundi 16 mai. Le port du masque n’est plus obligatoire dans les transports en France.

« Le gouvernement décide de mettre fin à l’obligation du port du masque dans les transports en commun à partir du 16 mai 2022″, a annoncé la semaine dernière la Direction générale de la santé (DGS), directement rattachée au ministère. Jusqu’à présent, le port du masque était obligatoire dans les métros, les bus, les trains, les avions et les taxis.

C’est la fin du dernier grand marqueur de l’épidémie de Covid-19 dans l’espace public, une décision qui confirme le fait que la maladie est devenue moins un enjeu sanitaire et politique plus de deux ans après que la pandémie a frappé l’Europe. .

Depuis quelques semaines, les contaminations et les hospitalisations liées au Covid-19 ont enfin diminué après une très longue vague hivernale. Et même lorsqu’elle était à un niveau élevé en début d’année, la maladie était déjà passée au second plan des inquiétudes, l’état de santé étant très peu évoqué lors de la campagne présidentielle.

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A cet égard, le gouvernement avait déjà pris plusieurs mesures symboliques ces derniers mois : en mars, le port du masque a été stoppé, sauf dans les transports, et le pass de vaccination, qui imposait la vaccination contre le Covid-19, pour entrer dans de nombreux lieux. comme les restaurants et les cinémas.

La prudence reste de mise

La prudence reste de mise

Cependant, certains chercheurs mettent en garde contre l’excès de confiance, avertissant que l’épidémie est sous contrôle, mais probablement pas terminée, surtout au risque d’une nouvelle variante. Voir l’article : Lyon. Aucun des transports en commun ne fonctionnera le dimanche 1er mai.

Et désormais, même si l’épidémie recule fortement, les indicateurs virologiques sont toujours élevés, a prévenu vendredi l’Agence française de santé publique.

Le gouvernement garde donc un ton prudent par l’intermédiaire du ministre de la Santé Olivier Véran : il a rappelé la semaine dernière que la pandémie n’est pas terminée, que le port du masque est toujours « recommandé » et qu’il pourrait devenir obligatoire si le contexte l’exige.

Un certain nombre de mesures plus modestes restent en place : une carte de santé, qui nécessite une vaccination ou un résultat négatif récent au virus, est donc toujours nécessaire pour accéder à un établissement de santé ou assimilé (hôpitaux, maisons de retraite, etc.).

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Des règles qui varient d’un pays européen à l’autre

Les voisins de la France ont déjà levé la plupart de leurs restrictions Covid-19. A voir aussi : Toulouse : 10 demandes d’organismes pour améliorer les transports et lutter contre le réchauffement climatique. De manière générale, le port du masque est limité à certains endroits.

L’Espagne, par exemple, l’impose toujours dans les établissements de santé, les Ehpad et les transports, alors qu’en Belgique, elle n’est obligatoire que dans les transports.

L’Allemagne exige un test négatif en plus d’un masque pour se rendre à l’hôpital.

Aujourd’hui, le masque est toujours le plus répandu en Italie. Outre les lieux cités ci-dessus, l’Italie l’applique toujours dans les cinémas, théâtres et salles de concert, écoles, commerçants et agents administratifs en contact avec le public. L’Italie exige également toujours un carnet de vaccination pour se rendre dans les établissements de santé et les maisons de retraite.

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