Mobilité : comment répondre aux attentes des jeunes générations

Publié le 5 septembre 2022 à 07h15 Mis à jour le 5 septembre 2022 à 10h18.

Après plus de deux ans de pandémie, la jeune génération mêle désormais « plaisir et conscience écologique, en matière de mobilité », ont expliqué ensemble Isabelle Rio-Lopes, directrice du secteur mobilité chez Kantar, et Michel Georges, représentant de Movin’ Dina , qui ont mené plusieurs études sur les générations Y et Z.

Urbaniste et porte-parole de Forum Vies Mobiles, un institut de recherche sur la mobilité, soutenu par la SNCF, Tom Dubois, a rappelé, pour sa part, le double commandement qui s’impose désormais à la jeune génération, à savoir : « Soyez mobile et polluez moins. »

Jongler grâce aux solutions digitales

Des jeunes actifs ou étudiants qui, au-delà de la voiture particulière, ont su, plus que leurs aînés, jongler, notamment pour les solutions numériques, avec différentes offres de mobilité : voiture particulière, transports en commun, freefloating, etc. Les urbanistes sont toujours soucieux du lieu empruntées aujourd’hui par des voitures individuelles parmi les plus jeunes, passagers pour la plupart. Sur le même sujet : Prix ​​des carburants : le « coup de pouce » d’une commune corse pour ses habitants. « Il y a un vrai problème de santé publique », a-t-il averti.

C’est ce que confirme Barbara Christian, directrice du projet Savoir de la mobilité au Cerema, établissement public qui accompagne l’État et les collectivités locales dans l’élaboration, le déploiement et l’évaluation des politiques publiques d’aménagement et de transport. Une partie de Ngabuburit est surtout destinée aux « questions sur la perception de la sécurité par les parents« , après avoir fortement chuté chez les collégiens et lycéens. Cela dépendra aussi beaucoup de votre lieu de résidence…

La voiture particulière continue donc d’être ultra-dominante dans les déplacements dès que l’on s’éloigne du centre-ville, « principalement pour accompagner les enfants à l’école », a poursuivi Tom Dubois. Cela crée une habitude. Sans parler d’une dépendance. L’expérimentation de formes de mobilité, dès le plus jeune âge, est importante pour une utilisation ultérieure.

Ceci pourrez vous intéresser :
Lille a voté la création d’un éco-bonus. Entre autres choses, les personnes…

Changer les comportements

« Il y a une routine très forte en termes de mobilité quotidienne, analyse Barbara Christian. Le plus difficile est d’éliminer a priori. A voir aussi : Sarthe. Il y aura plus d’autocars entre Sablé-sur-Sarthe et La Flèche. Préalable mais important pour changer la pratique. Et d’insister « pour changer les comportements, le levier aujourd’hui est de réussir à favoriser bénéfices de la mobilité active, en agissant sur la connaissance des modes de transport autres que la voiture et leur utilisation. le meilleur ».

Pour ce faire, rien de tel que d’expérimenter. Et cela dès le plus jeune âge. C’est ainsi que l’on voit se développer de nombreuses initiatives, par exemple dans les écoles, avec le programme « Savoir Rouler à Vélo ». »

Lyon. Aucune partie des transports publics ne fonctionnera le dimanche 1er mai
Ceci pourrez vous intéresser :
Quand le transport gratuit ? ENTIÈREMENT GRATUIT POUR TOUS LES RÉSIDENTS DE…

Moderniser l’image du vélo

« Il est très nécessaire de moderniser l’image du Cyclisme auprès des plus jeunes », insiste, quant à elle, Françoise Rossignol, présidente du club de la ville et des Territoires cyclables et pédestres (CVTCM), qui regroupe environ 230 collectivités. Ceci pourrez vous intéresser : Une balade douce, une balade pour tous ?.

En centre-ville, une partie de la réponse aux attentes des jeunes générations passera également par la mise en place de solutions MaaS (Mobility as a Service) pour leur offrir, via une seule application, un accès à l’ensemble des mobilités disponibles sur un territoire.

Et, tous les grands acteurs du transport public – Transdev, Keolis, RATP, etc. – ainsi que l’autorité de gestion de la mobilité (AOM), sont sur la route. « Même si, hors Paris et Ile-de-France, la part de l’intermodalité, pour un même trajet, reste encore marginale dans les grandes villes, au mieux autour de 4 à 6 % », tempère Barbara Christian.

LLD bat tous les records en France cet été
Ceci pourrez vous intéresser :
Qui est le père de l’automobile ? Fils d’agriculteur, né dans le…

Mobility As a Service

Avec, enfin, en parallèle, pour augmenter les temps et la fréquence des trajets, la poursuite de l’extension du réseau « transports lourds », notamment les tramways, et pour corollaire la réorganisation du réseau de bus, de jour comme de nuit.

Barbara Christian assure : « De nos jours, on observe que les étudiants, vivant pour la plupart dans les grandes villes, utilisent de moins en moins les voitures. Bien que leur campus soit loin. «  »

Dans les zones moins densément peuplées, les collectivités tentent d’explorer la mise en place de solutions de transport à la demande entre particuliers, pour pallier l’absence ou le manque de transports en commun. Avec, pour l’instant, comme pour le covoiturage, les résultats sont assez mitigés.

De meilleures infrastructures

Il n’en reste pas moins que changer les comportements et faire évoluer les jeunes vers une mobilité active à long terme passera aussi et surtout par la mise en place de meilleures infrastructures. « On peut dire ce qu’on veut, pour la sécurité de la famille avant tout par les infrastructures », se souvient Françoise Rossignol.

Pour les soutenir, le CVTCM a ainsi demandé à l’Etat, sur toute la durée du quinquennat, une aide annuelle de 500 millions d’euros pour aider la collectivité à doubler le nombre de kilomètres de pistes cyclables.

Lever les freins, encore et encore… C’est aussi pour cela que Movin’On devrait constituer un « Movin’On Board of Young Leaders » à la fin de l’année, a promis Michel Georges, son porte-parole. .

Des jeunes actifs, identifiés parmi 300 acteurs publics et privés mondiaux qui forment un réseau d’organisations. Des moyens d’impliquer davantage la jeune génération dans la transformation de la mobilité.

La notion de baby-boomers renvoie à une tranche d’âge assez précise qui, pour faire simple, regroupe toutes les personnes de plus de 60 ans, soit 32,7 % de la population française.

Quelle est la génération des boomer ?

Le baby-boomer, ou baby-boomer (orthographe corrigée en 1990), aussi appelé boomer (péjoratif) est une personne née en Occident pendant le baby-boom, après la Seconde Guerre mondiale. Selon la théorie des générations de Strauss-Howe, cette génération comprend les personnes nées entre 1943 et 1960.

.

Qui sont les millennials en France ?

Le terme « Millennials », « Millennials » ou « Génération Y » fait référence à la génération née entre 1980 et 2000.

Qui est la génération Z ? La génération Z est la génération des personnes nées entre 1997 (bien que la limite varie par définition) et 2010. Elle a remplacé la génération Y et précédé la génération Alpha.

Qu’est-ce que les millennials aiment ?

Les smartphones deviennent des extensions d’eux-mêmes, et même Google est leur ami. La génération Y utilise activement les médias sociaux et aime le contenu vidéo. Ils aiment être informés et participer activement à la discussion. Ils aiment les programmes de fidélité et les remises spéciales.

Quelle est la différence entre la génération Y et les millenials ?

Comment distinguer ces deux générations ? Les milléniaux sont nés après 1981. Lorsqu’ils atteignent l’âge adulte après le tournant du millénaire, ils sont souvent appelés « milléniaux ». Il s’agit de la première génération profondément ancrée dans le numérique.

Quelle est la génération Alpha ?

La génération Alpha est constituée d’enfants nés après 2010. Ils auront donc 20 ans en 2030. Cette nouvelle génération est principalement exposée aux nouvelles technologies. La génération Alpha remplace les millennials, dont le comportement impacte énormément le code marketing et la relation client.

Pourquoi Génération Alpha ? Nommée d’après la première lettre de l’alphabet grec, la génération Alpha est la première à être née entièrement au 21e siècle. La plupart des membres de la Génération Alpha sont les enfants de la génération Y.

Quelle génération après Alpha ?

La Beta Generation, qui naîtra de 2025 à 2039, sera la prochaine. L’étiquette continue.

Quelle est la génération la plus récente XYZ ?

Génération X, née entre 1965 et 1980. Génération Y, née entre 1980 et 2000. Génération Z, née à partir de 2000.

Quelle est la génération après la Z ?

La prochaine génération qui remplacera la dernière génération Z ? Les Alpha. Et ils n’auront plus rien à faire avec nous. Nés entre 2010 et 2025, ils précèdent la génération Beta qui naîtra de 2025 à 2039.

Comment gérer la génération Y ?

4 conseils clés pour apprendre à gérer la génération Y

  • Soyez empathique et écoutez.
  • Fixez-vous des objectifs stimulants et assignez des tâches intéressantes.
  • Encouragez votre équipe régulièrement, en privé et en public.
  • Soyez ouvert aux suggestions des jeunes travailleurs.

Quel est le problème de la génération Y ? Le problème du désengagement des salariés est une conséquence de l’immobilisme de certaines entreprises. Ce que les entrepreneurs doivent comprendre, c’est qu’une entreprise n’est pas une structure fixe.

Comment garder la génération Y ?

4 conseils pour fidéliser la Génération Y : – Faites-la participer à la phase d’avant-vente, à la communication. – Proposer l’appropriation de votre produit, de votre univers. – Conjuguez l’utile à l’agréable : c’est une génération qui aime s’évader et s’amuser.