Transports publics et actifs Et si tout était dans une seule application ?

BIXI, Communauto, métro, autobus, taxi, voiture : qu’est-ce que ça fait de payer une fois par mois tous les services de transport collectif ou actif de Montréal, selon votre usage, dans une seule application ? L’Autorité régionale métropolitaine de transport (ARTM) travaille actuellement sur ce projet de longue haleine.

Posté à 21h00

Mis à jour à 12h31

« Notre objectif est de savoir comment nous pouvons vraiment fournir un véritable portefeuille de mobilité qui inclura les transports en commun, les vélos ou les voitures en libre-service et tous les moyens qui sont créés. On veut vraiment offrir un trajet du point A au point B, avec une solution complète », a expliqué le PDG de l’ARTM Benoît Gendron en entrevue avec La Presse.

Cependant, une telle application mobile n’est pas pour demain. À l’intérieur, on s’attend à ce qu’il émerge « progressivement » au cours des cinq à six prochaines années. Il y a encore beaucoup de discussions à faire, mais des idées émergent déjà.

« Cela pourrait signifier, par exemple, que l’usager paie la facture des transports en commun à la fin du mois, en fonction de ce qu’il utilise. Ensuite, on calculerait le forfait le plus intéressant, celui avec le plafond, pour qu’il puisse être payé à la manière dont il a été utilisé, au lieu d’avoir un titre limité en début de mois », a expliqué Simon Charbonneau, un porte-parole de l’organisation.

L’application Chrono, disponible depuis plusieurs mois, inclut déjà les services offerts par les transporteurs du Grand Montréal. Mais il tient à ça. Ce qui se prépare actuellement à l’ARTM est un véritable « buffet de service » où tout serait proposé en un seul lieu à un prix adapté à chaque utilisation. « Quand on parle de dépoussiérer les transports en commun, c’est vraiment ça, dit Benoît Gendron.

PHOTO DU SITE INTERNET DE L’ARTM

Benoît Gendron, PDG de l’ARTM

Se déplacer dans les transports en commun signifie être facile et prévisible, comme c’est le cas avec Uber ou d’autres plateformes, par exemple. Pour un usager qui souhaite se rendre rapidement au centre-ville, il peut s’agir d’un vélo électrique qui l’emmène jusqu’au métro, etc. Tout cela serait intégré à l’application.

Benoît Gendron, PDG de l’ARTM

Un projet « très porteur »

Un projet « très porteur »

Selon nos informations, Québec a également mandaté l’ARTM pour explorer la possibilité d’offrir cette plateforme au-delà du Grand Montréal. Ainsi, chaque ville peut l’utiliser en fonction des réalités de mobilité de sa région. Ceci pourrez vous intéresser : Quelle moto à 50 ans ?. Cela rappelle le fait qu’en 2018, la Société de transports de Montréal (STM) lançait l’application Celeste, censée intégrer également certaines formes de mobilité. Cependant, le projet a été annulé peu de temps après.

Pierre Barrieau, expert en planification des transports à l’Université de Montréal, dit que l’idée d’une application généralisée est très prometteuse. « En anglais, c’est ce que nous appelons MAAS, en tant que service de mobilité. Au lieu d’acheter une voiture, on la vend de bien des façons, pas seulement le métro ou le bus par exemple », explique-t-il.

C’est vraiment la prochaine étape dans le transport de masse. En ce moment le 1er problème est que toutes les plateformes technologiques comme BIXI, STM ou Communauto ne se parlent pas. Les combiner est non seulement très faisable, mais aussi très pragmatique.

Pierre Barrieau, expert en planification des transports à l’Université de Montréal

Deux autres innovations devraient arriver dans le Grand Montréal l’an prochain : le paiement ouvert, qui se ferait en métro ou en autobus, via une carte de crédit ou de débit, et la recharge d’une carte OPUS via un téléphone intelligent. Ces deux initiatives ont fait l’objet d’un projet pilote dont les résultats semblent encourageants.

Tout cela, depuis le 1er juillet, les passerelles de la ville ont cédé la place aux passerelles « métropolitaines » du Grand Montréal. Tous les utilisateurs doivent débourser entre 94 $ et 255 $ par mois pour voyager sur le réseau, selon le nombre de sites utilisés chaque jour.

Fondamentalement, ce remaniement comprend quatre secteurs du Grand Montréal : le secteur A (Agglomération de Montréal), le secteur B (Agglomération de Laval et Longueuil) et les secteurs C et D (Couronnes Nord et Sud). Deux titres principaux subsistent : l’un pour « tous modes », le métro, le Réseau express métropolitain (REM), qui permet d’utiliser les bus et les trains de banlieue, et l’autre pour « bus ubiquitaire », qui permet l’utilisation de tous les réseaux de bus. dans la zone métropolitaine. Des tickets de bus spéciaux « liés au REM » sont également disponibles en cas de besoin.

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Ainsi, un Montréalais qui a payé 90,50 $ en échange d’un tarif mensuel de la Société de transport de Montréal (STM) doit passer au tarif « All Way » maintenant pour se rendre sur l’île, qui coûte 94 $. Le titre « All Modes AB » coûte 150 $, tandis que le titre « All Modes ABC » coûte 184 $ et 255 $ pour le titre « All Mode ABCD ». Tous les réseaux d’autobus de Montréal, Laval et Longueuil sont regroupés sous un « Titre d’autobus », qui coûte 105 $ par mois. Le titre « unitaire » reste à 3,50 dollars.

% 15

La perte de revenus «permanente» que l’ARTM anticipe devra être corrigée même après la fin de la pandémie. Ceci pourrez vous intéresser : Quelle moto A2 en 2022 ?. Cette année, des pertes comprises entre 250 et 400 millions de dollars sont estimées.

Source : Autorité régionale métropolitaine des transports

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Quel est le rôle de l’AFP ?

65%

Le niveau des passagers des transports par rapport à la pandémie précédente Voir l’article : Levée du port obligatoire du masque dans les transports publics en Turquie.

Quand a été créé l’AFP ?

Pourquoi les médias ont besoin de l’AFP ?

Source : Autorité régionale métropolitaine des transports

Qui dirige l’AFP ?

L’Agence France-Presse (AFP) est une agence de presse globale et mondiale d’origine française chargée de collecter, vérifier, croiser et diffuser l’information de manière neutre et fiable directement exploitable par tous types de médias (radio, télévision). , presse écrite, sites Internet) ainsi que …

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Qui a racheté Le Monde ?

Quelle est l’histoire de l’AFP ? Créée par une poste clandestine annonçant la naissance de la future libération de Paris et l’organe de la presse libre le 20 août 1944, l’AFP a ainsi été un témoin constant de son histoire et de son actualité, tant française qu’internationale, depuis sa création. comme un exemple intéressant d’innovation technologique …

Il facilite l’accès à certains lieux, en France comme à l’étranger. Et même en ce qui concerne les déductions fiscales pour les journalistes, s’il n’est pas nécessaire de les obtenir, il est plus facile de montrer leur qualité de journaliste que s’ils ne le sont pas. »

Qui possède Télérama ?

L’Etat finance l’AFP 110 millions d’euros par an ; ce nombre comprend des services et des abonnements dont l’État ne peut se passer.

Quelles sont les principales fonctions de la presse ?

Le groupe est détenu par Le Monde Libre, qui détient 72,5 % du capital, 80 % par Xavier Niel, Madison Cox et Le Nouveau Monde (Matthieu Pigasse et Daniel Kretinsky) et 20 % par le Groupe de presse espagnol.

A qui appartient le journal Le Monde ? Le journal, qui bénéficie d’aides presse, est donc édité par le groupe Le Monde, qui détenait en 2021 72,5% de la holding Le Monde libre, détenue par Xavier Niel, Madison Cox, Matthieu Pigasse, Daniel Kretinsky et le groupe Prisa.

  • Télérama est un hebdomadaire culturel français. Fondée en 1947 par Georges Montaron, elle appartient au groupe Le Monde depuis 2003.
  • Les missions principales de la presse écrite ont été pendant longtemps d’informer, de transmettre, d’expliquer et de commenter l’information, d’exprimer des jugements et des opinions, par le biais d’articles et de commentaires transmis par ces différents médias, notamment les journaux nationaux et régionaux…
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