Groupe de travail « Pays exemplaire » | Ministères Ecologie Energie Territoires

Dans le cadre du « Plan sobriété énergétique » présenté la semaine dernière par la Première ministre Elisabeth Borne, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, ont rencontré mercredi 29 juin 2022 les différents syndicats publics Les associations de services et les administrations concernées mettent en place le premier groupe de travail « Pays Exemplaire ».

Lors d’une visite au PCN de GRTgaz le 23 juin, la Première ministre Elisabeth Borne et la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher ont annoncé la création de groupes de travail sur la sobriété énergétique. Avec un premier objectif : réduire notre consommation d’énergie de 10 % en deux ans, afin de garantir à court terme notre sécurité d’approvisionnement dans le contexte de la guerre en Ukraine et de libérer la France des énergies fossiles à long terme d’ici 2050 .

Les trois premiers groupes de travail « sobriété » portent sur « l’État modèle », « les entreprises et l’organisation du travail », puis « les entreprises publiques et les grands sites industriels ».

Ce mercredi 29 juin, la première réunion du groupe « Pays exemplaire » s’est tenue au ministère de la Transition énergétique. Elle a permis aux deux ministres, Agnès Pannier-Runacher et Stanislas Guérini, de rappeler leur volonté commune d’une action gouvernementale ambitieuse pour lutter contre le gaspillage énergétique. De plus, les experts ont pu faire le point sur la situation actuelle et échanger sur les leviers à actionner pour réduire de 10% la consommation d’énergie par rapport à 2019 d’ici deux ans. Une grande table ronde a permis aux experts, énergéticiens et représentants des organisations syndicales de la fonction publique d’échanger sur les premières pistes d’action.

Une première évaluation de la démarche « Services Publics Verts », lancée en février 2020 et comprenant 20 mesures, a permis de montrer de premiers progrès en termes d’économies d’énergie et d’identifier des potentiels d’amélioration.

Parmi les différents leviers identifiés, la gestion du parc immobilier de l’Etat s’est imposée comme une priorité. Les progrès de l’efficacité énergétique des bâtiments ont été particulièrement salués : en moins de trois ans, plus de 4 200 projets de rénovation thermique pour plus de 2,7 milliards d’euros ont été lancés. Cette dynamique va se poursuivre avec de nouvelles mesures de sobriété dans le chauffage et la climatisation des bâtiments. Conformément à la loi et comme rappelé dans la circulaire du 13 avril 2022, on veille à limiter le chauffage à 19 degrés et la climatisation à 26 degrés pendant les périodes d’occupation. Une diminution de la température de chauffage d’un degré correspond à une réduction moyenne de la consommation de gaz de 7 % : chaque degré gagné réduit notre dépendance énergétique.

En ce qui concerne la mobilité des agents, les parties prenantes ont convenu que les habitudes doivent encore être modifiées pour réduire la consommation de carburant. Ils saluent la décision de l’Etat d’étendre le « Forfait Mobilité Durable » à partir de la rentrée 2022 afin de favoriser l’utilisation de moyens de transport alternatifs à la voiture individuelle pour les trajets domicile-travail. Concrètement, il sera désormais possible de cumuler le forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun et d’en bénéficier même si le nombre de trajets annuels effectués par l’intermédiaire est inférieur à 100 jours. L’objectif est de rendre le vélo et le covoiturage plus attractifs, notamment pour les agents des zones rurales ou périurbaines, et de favoriser le télétravail. Pour aller plus loin, comptez entre autres l’extension du « Paquet Mobilité Durable » à d’autres moyens de transports doux, des expérimentations de limitations de vitesse sur autoroute dans le cadre des déplacements du personnel et des incitations à la mise en place de l’accord télétravail dans le secteur public. signé le 13 juillet 2021

La stratégie d’achat du gouvernement est également un levier pour réaliser d’importantes économies indirectes d’énergie. Le décret du 2 mai 2022 prévoit notamment de s’éloigner du seul critère du prix pour prendre en compte le critère environnemental lors de la passation d’un marché public. À l’avenir, si les acheteurs veulent sélectionner l’offre économiquement la plus avantageuse sur la base d’un seul critère, il faudra inévitablement que ce soit le coût total, c’est-à-dire le coût total. H y compris les coûts environnementaux et notamment ceux liés à la consommation d’énergie.

L’ensemble de ces mesures s’appuie sur un outil de mesure, de suivi et de pilotage des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre qui sera déployé par les administrations d’ici fin septembre.

Le groupe de travail « Pays Exemplaire » s’attachera à élaborer une feuille de route avec des objectifs simples et atteignables et des mesures pour les atteindre pour tous les acteurs publics au cours de l’été. Ce travail, qui devrait s’achever fin septembre, comme celui des autres groupes qui seront lancés dans les prochains jours, est une première étape pour accompagner l’ensemble de la société dans la transition énergétique.

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Le lancement de ce premier groupe de travail avec mon collègue Stanislas Guerini est une étape importante du plan sobriété que nous avons annoncé avec la Première ministre Elisabeth Borne. Il témoigne de la mobilisation générale, notamment de notre administration, pour atteindre un premier objectif de réduction de 10 % de nos consommations énergétiques d’ici deux ans. L’État est déterminé à montrer l’exemple et à impliquer l’ensemble de la société dans ce changement profond de nos habitudes de consommation. »

Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, a déclaré : « Je suis très heureux d’avoir fondé avec Agnès Pannier-Runacher le groupe de travail « État de transition énergétique exemplaire ». Rassembler les acteurs gouvernementaux autour d’une feuille de route commune pour la transition verte est ce qui donne tout son sens au service public. Il faut aller plus loin et innover pour un État exemplaire, mais aussi un État levier de la transition énergétique. »

Qui est le père de l’écologie ?

Qui est le père de l'écologie ?

A la fin du XIXe siècle, le terme réapparaît sous la plume des botanistes, notamment du Danois Eugen Warming, considéré comme le père de l’écologie scientifique. Ce qui préoccupe Warming en 1895, comme d’autres botanistes avant lui, ce sont les causes de la répartition des plantes sur la planète.

Qui se soucie de l’écologie? Les Français de la classe supérieure avec un fort capital économique et culturel (les plus éduqués) sont ceux qui se soucient le plus de l’environnement, selon l’étude. Sur le même sujet : Le Canada et la Colombie-Britannique appuient l’amélioration des transports en commun dans la province.

Pourquoi Ernst Haeckel ?

Par ses écrits, Ernst Haeckel a beaucoup contribué à la diffusion de la théorie de l’évolution. Il est considéré comme un pionnier de l’eugénisme, bien qu’il n’ait lui-même eu aucune idée eugénique car il s’attendait à un plus grand développement et en aucun cas à une « dégénérescence » dans la confiance dans le progrès évolutif.

Quand a commencé l’écologie ?

Le concept d’écologie apparaît dans le préambule de ce livre en 1859 sous le nom « d’économie de la nature ». Il décrit la relation entre les prairies de trèfles, qui sont pollinisées par les bourdons, et les chats, qui mangent des mulots, qui à leur tour chassent les bourdons de leurs terriers. Lire aussi : EXCLUSIF – Achat d’électricité : les entreprises invitées à proposer des surcoûts carburant à leurs salariés.

Qui a été précurseur de la pensée écologiste ?

Sept précurseurs de l’écologie. A voir aussi : La combinaison du forfait de mobilité durable et du forfait de transports en commun : des plafonds améliorés. Repenser le rapport à la nature, aux animaux, à la place de l’homme sur terre, voici un portrait vidéo de sept précurseurs de la pensée écologique.

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Quels sont les 17 objectifs de développement durable ?

  • pauvreté faim et nourriture. éducation à la santé. l’égalité des sexes. l’eau et l’assainissement.
  • Énergie. croissance économique. Infrastructure. Réduire les inégalités au sein et entre les pays. villes. …
  • Changements climatiques. océans. Forêts, Désertification et Biodiversité Paix et Justice. Partenariats mondiaux.

Pourquoi 17 ODD ? Les 17 ODD sont intégrés – reconnaissant que les interventions dans un domaine affectent les résultats dans d’autres et que le développement doit équilibrer les aspects sociaux, économiques et environnementaux. Les pays se sont engagés à accélérer les progrès pour ceux qui sont le plus en retard.

Quels sont les objectifs de développement durable ?

L’Agenda 2030 est un agenda universel pour le développement durable. Elle porte l’ambition de transformer notre monde en éradiquant la pauvreté et les inégalités en assurant sa transition écologique et solidaire d’ici 2030.

Quels sont les 5 finalités du développement durable ?

Le projet de territoire de l’Agglo doit répondre aux cinq Objectifs de Développement Durable suivants : Lutter contre le changement climatique. Préserver la biodiversité, protéger l’environnement et les ressources. Assurer la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations.

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Qui a inventé l’écologie ?

Pour y répondre, il faut se pencher sur l’apparition du terme « écologie », assez récente dans l’histoire des mots : elle n’a été inventée qu’au XIXe siècle, en 1866, par le biologiste allemand Ernst Haeckel.

Quand est née l’écologie ? Le concept d’écologie apparaît dans le préambule de ce livre en 1859 sous le nom « d’économie de la nature ». Il décrit la relation entre les prairies de trèfles, qui sont pollinisées par les bourdons, et les chats, qui mangent des mulots, qui à leur tour chassent les bourdons de leurs terriers.

Qui est le père de l’environnement ?

Le livre de 1967 de Roderick Nash, Wilderness and the American Mind, est considéré comme un ouvrage fondateur de l’histoire de l’environnement. C’est également cet auteur qui a utilisé pour la première fois l’expression « histoire de l’environnement » dans un article du magazine Pacific Historical Review.

Quelles sont les pionniers de l’écologie ?

De François d’Assise à Rachel Carson en passant par Alexander von Humboldt, leur vision de l’activité humaine a jeté les bases de l’écologie moderne. Voici une collection dédiée à ces penseurs, scientifiques et écrivains qui ont ouvert la voie à la conscience collective.

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